« Dans la CMM, les taux ont chuté de façon assez importante à partir du 10 octobre, une chute qui s’est soutenue jusqu’à environ le 20 octobre. On est sur un plateau. C’est relativement stable depuis le 20 octobre à des taux qui sont sous la barre du palier rouge. Hors CMM, on a vu une augmentation très rapide des cas. Depuis deux semaines, on se maintient dans un plateau, mais un plateau nettement dans le rouge », explique la directrice de la Santé publique de la Montérégie, Dre Julie Loslier.
Cette dernière a ajouté qu’elle n’annoncerait pas de changement de palier pour la CMM à court terme. Elle justifie cette décision en se fiant à la capacité des équipes de Santé publique et des équipes de soins, ainsi qu’au nombre de nouveaux cas.
« Même si on a un plateau dans la CMM qui est davantage dans le orange, je ne vous annonce aucunement de changement de palier à court terme. On a vu que ça peut rapidement dégénérer lors de la première vague. Surtout, on voit l’efficacité du palier rouge alors que le passage du palier jaune à orange n’a pas suffi à diminuer la progression rapide [du virus]. On le voit dans la CMM, quand on est passé au rouge, ça s’est mis à diminuer après environ de 10 à 15 jours », dit la Dre Loslier.
La Montérégie comptait, au moment du point de presse du 5 novembre, près de 200 éclosions, dont la majorité se situe en milieu de travail ou en milieu scolaire. Les éclosions de plus de 20 cas ont toutefois vu le jour en milieu de vie pour ainés, observe la directrice de la Santé publique de la Montérégie.
Les deux MRC où la progression du virus est la plus rapide sont celles d’Acton et des Maskoutains. La MRC de la Vallée-du-Richelieu a connu 57 nouveaux cas dans la semaine du 29 octobre au 4 novembre. L’ensemble de la Montérégie a compté 925 nouveaux cas pour la même période.