L’équipe de M. Guertin a élaboré plusieurs politiques et plans qui ont déjà accouché de résultats concrets, comme le plan climat et le plan de la mobilité active. « Le plan climat a mené entre autres au premier règlement sur la décarbonation de nouveaux immeubles. De son côté, le plan de mobilité active prend vie avec le réaménagement du secteur urbain de la 116. Nous avons un premier plan en matière d’habitation et d’abordabilité. Les actions à cet effet sont concrètes, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire à ce niveau. »
Sur le plan environnemental, M. Guertin est heureux de rappeler à tous la plantation de 10 000 arbres, la protection à perpétuité de plus de 70 hectares de milieux naturels ainsi que le fait que 42 % du territoire de la ville fait l’objet de mesures de protection légale.
Les élus ont aussi lancé le budget participatif qui a permis la réalisation de six projets. De plus, la Ville a lancé en 2024 le guichet citoyen CLIC qui a traité plus 20 000 requêtes annuelles.
Au-delà des réalisations, l’élu se dit content du travail d’équipe qui s’est installé entre lui et les membres du conseil. Rappelons que Transition MSH a fait élire aux élections 6 candidats sur 7, lesquels sollicitent tous un prochain mandat. « Il y a un bel esprit de collégialité qui s’est développé. On n’hésitait pas à se questionner et se challenger entre nous sur des sujets. Nous avions aussi une belle harmonie avec Marcel Leboeuf – seul élu nom membre de Transition MSH. »
Défis importants et complexes
Le premier mandat de Transition MSH ne s’est pas fait sans heurt. Rappelons que le maire Marc-André Guertin a reçu une douche froide le jour de son assermentation. En effet, il a pris connaissance d’un jugement de la Cour d’appel donnant à la Ville moins de 300 jours pour adopter un cadre réglementaire pour le développement du secteur de la zone A-16. « Au début, nous étions remplis d’espoir, mais ce jugement est venu nous menotter dans ce que nous pouvions faire. Nous avons été en mesure de nous ajuster en établissant un cadre et en achetant du coup les deux boisés du secteur », note M. Guertin. Le dossier n’est toujours pas clos alors que quatre propriétaires terriens réclament toujours des millions de dollars en dommages et intérêts pour avoir attendu longtemps avant de pouvoir bâtir sur leurs terrains.
L’autre dossier inattendu qui est arrivé sur le bureau du maire à sa première année en fonction est le don du Manoir Rouville-Campbell par la famille Imbeau. Marc-André Guertin reconnaît que le dossier est long à régler. « On n’a toujours pas d’opérateur hôtelier. C’est un dossier complexe, nous avons fait de nombreuses démarches et les discussions se poursuivent. »
Mais ces derniers mois, le dossier de Mont-Saint-Hilaire qui a fait couler le plus d’encre est celui de La Maison autochtone, actuellement fermée. M. Guertin refuse toutefois de voir cette situation comme un échec. « J’ai confiance que les Autochtones sauront remettre sur pied cet organisme qui joue un rôle essentiel. »