M. Lavigne a été élu par acclamation en tant que conseiller en 2012. Il a été reconduit dans ses fonctions sans opposition en octobre 2013 à l’aube des élections générales. Il s’est retrouvé à occuper le poste de maire par intérim pendant un bon moment quand le maire Sébastien Raymond avait dû s’absenter pour un congé. M. Raymond a fini par démissionner et Marc Lavigne a été élu maire par acclamation en janvier 2016. En octobre 2017, M. Lavigne a été réélu par acclamation. S’il veut obtenir un troisième mandat, il devra vaincre au suffrage son opposante Julie Lussier.
L’élu a mis du temps avant de décider de son avenir en politique. Sa décision n’a été connue publiquement qu’à l’ouverture des mises en candidature à la mi-septembre.
« Il faut y réfléchir; ça demande tout un investissement de temps. Je me suis laissé tout l’été pour y penser. C’est quand même intéressant comme travail. Je suis prêt à continuer à travailler. »
Sa suspension de 30 jours imposée le printemps dernier par la Commission municipale du Québec – après qu’il ait été reconnu coupable d’un manquement éthique – a pesé dans sa réflexion. « C’est sûr que ce n’est pas quelque chose d’agréable. Le maire sortant n’a toutefois pas voulu indiquer s’il pense que cette suspension nuirait ou non à son élection. « Je fais confiance à l’intelligence des citoyens. »
Marc Lavigne a plusieurs priorités pour les quatre prochaines années. « Nous voulons continuer la saine gestion et ainsi respecter la capacité de payer des gens. Il y a aussi le dossier de la rivière. Il faut avoir une saine cohabitation. Il y a les plaisanciers, les riverains, le chevalier cuivré. Il y a aussi le dossier de la caserne de pompier qu’il faut mener à terme. »
Pour ce qui est du mandat qui vient à terme, il relève comme fait saillant la saine gestion. « La planification stratégique est quelque chose d’important pour la Municipalité. C’était pas une lubie, on a réussi à le faire. C’est une fierté et il faut continuer. »