23 décembre 2020 - 15:12
Série inspirée par ses parties de Donjons et Dragons
Martin Chaput passe en mode jeunesse
Par: Olivier Dénommée
Chronique carolingienne : Le mage de Baël n’est que le premier tome d’une série de livres jeunesse racontant une histoire fantastique ancrée dans un contexte historique, en Europe à l’époque de Charlemagne. Photo gracieuseté�

Chronique carolingienne : Le mage de Baël n’est que le premier tome d’une série de livres jeunesse racontant une histoire fantastique ancrée dans un contexte historique, en Europe à l’époque de Charlemagne. Photo gracieuseté

Il l’avait annoncé lors de sa précédente entrevue avec L’Œil Régional et voilà qui est chose faite : l’auteur belœillois Martin Chaput a lancé en décembre Chronique carolingienne : Le mage de Baël, premier tome d’une série d’histoires ouvertement inspirées par ses parties du populaire jeu de rôle Donjons et Dragons (D&D).

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On se souvient des derniers écrits de Martin Chaput, le récit autobiographique Mystérieuse Égypte : carnet de voyage d’un aventurier mal élevé, relatant un voyage hors du commun que l’auteur a fait il y a quelques années. Cette fois, il nous propose une fiction fantastique située à l’époque du roi Charlemagne et inspirée par différents mythes médiévaux. « L’histoire est basée sur une partie de D&D débutée en 1992. Ça a stimulé mon imagination et j’ai bâti mon histoire au fil des années », raconte l’auteur en entrevue téléphonique. Si l’univers dans lequel l’histoire se déroulait était initialement créé de toutes pièces, Martin Chaput a décidé de placer l’action dans une période historique, soit l’époque carolingienne (8e au 10e siècle).

Nouveauté pour Martin Chaput, il s’adresse avec cette nouvelle série à un public adolescent, mais aussi à tous ceux qui ont un intérêt pour les récits fantastiques. « On suit des aventuriers qui s’unissent contre un culte diabolique qui fait rage. Ma force est la profondeur des sept personnages principaux, mais aussi le solide ancrage historique », raconte le Belœillois qui puise abondamment dans les mythes et légendes de l’époque pour alimenter son récit jeunesse chargé d’humour.

Du matériel à profusion
Le premier tome de Chronique carolingienne vient de voir le jour, mais on pourrait avoir droit à une longue série tellement Martin Chaput a du matériel pour écrire. « Le deuxième tome est déjà bien entamé, mais si ça va bien, j’aurais de quoi écrire neuf ou dix tomes si l’intérêt du public y est », lance-t-il. Fait intéressant, la fameuse partie de D&D qui a permis à cette histoire de voir le jour n’est toujours pas terminée, même si deux des joueurs sont maintenant décédés. « La magicienne Salomée de Brocéliande était personnifiée par mon ex-fiancée emportée par le cancer et le voleur Stuff aux doigts rapides était joué par un cousin qui est aussi décédé de cette maladie », raconte l’auteur qui les garde ainsi vivants à travers ses récits. Il a retrouvé au cours des derniers mois les autres joueurs de cette fameuse partie, avec qui il a eu plus de plaisir que jamais à poursuivre leur aventure.

Sans trop en dire sur la suite de Chronique carolingienne, Martin Chaput fait connaître son intention d’explorer la légende de la Vierge noire de Monserrat. L’auteur a particulièrement hâte que la situation sanitaire mondiale s’améliore pour qu’il puisse prendre l’avion afin de se rendre chez un ami féru de légendes, le cinéaste Richard Stanley, basé à Monségur.

Martin Chaput est très prolifique, complétant un chapitre de son prochain livre par semaine grâce à son emploi qui lui permet d’écrire en travaillant. « Je suis choyé de pouvoir aller à ce rythme. J’ai plein d’autres projets en tête, mais je les garde de côté pour le moment parce que j’ai trop de plaisir avec celui-ci. C’est comme du bonbon d’écrire ce livre », conclut-il, assurant qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ses écrits!

Chronique carolingienne : Le mage de Baël, publié aux éditions La Plume D’or, est actuellement en vente en librairie et en version numérique.

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