Martin Nichols était devenu membre du PCC alors en pleine course à la chefferie visant à trouver un successeur à Stephen Harper. Il voulait nuire aux chances de Maxime Bernier d’accéder à la tête de la formation politique. M. Bernier voulait abolir la gestion de l’offre.
Propriétaire d’une entreprise familiale de production laitière, M. Nichols voit cette élection provinciale comme l’opportunité de mettre de l’avant des enjeux qui lui tiennent à cœur. «Il y a le système de remboursement des taxes foncières pour les agriculteurs qui connaît des ratés et qu’il faudrait aussi revoir. Je veux aussi mettre l’éducation de l’avant», renchérit l’homme, également commissaire à la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.
Martin Nichols se sent bien à l’aise avec ses allégeances politiques aux deux paliers et estime qu’elles n’entrent pas en contradiction. «Il y a une proximité entre les libéraux provinciaux et les conservateurs sur le plan des idées. Je me considère d’ailleurs comme un conservateur progressiste.» Le candidat libéral n’aura pas de local étant donné les ressources financières disponibles de l’association de la circonscription.
L’aspirant député dit également se lancer dans la course avec l’intention de gagner. «Mais si on veut être réaliste, une deuxième place serait satisfaisante.» S’il n’est pas élu, il est fort probable qu’il reprenne ses démarches pour représenter les conservateurs. Le PLQ a terminé en troisième place aux dernières élections dans Borduas.