André Michel est un peintre, sculpteur et ethnographe reconnu dans le monde entier. Son souhait est de faire connaître les peuples autochtones avec qui il partage régulièrement le mode de vie. Depuis 50 ans, l’ensemble de ses expositions et de ses réalisations ont pour but de faire découvrir la culture autochtone au plus grand nombre de personnes, ici comme ailleurs dans le monde. C’est dans cette optique qu’il a fondé La Maison amérindienne à Mont-Saint-Hilaire.

« Depuis toujours, je travaille sans relâche au rapprochement des autochtones et allochtones. Pas toujours facile. La naissance de La Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire, à la fin des années 90, où j’ai reçu plein d’insultes et de menaces de poursuites de certains citoyens simplement parce que je voulais installer un lieu amérindien multi nations, hors “réserve”, chez nous en est un exemple concret. Vingt-deux ans plus tard, l’institution est toujours là et en santé. Les employées y font un travail de “réconciliation” extraordinaire, ici, mais aussi à travers le Québec, bien avant que ce mot devienne à la mode chez les politiciens nationaux », commente André Michel au sujet de cette reconnaissance, confirmant au passage qu’il partage les mêmes valeurs « de bienveillance, d’inclusion et de solidarité » que le YMCA du Québec. « Voir souligner mon engagement face aux enjeux pressants de notre époque, comme le racisme, m’encourage à continuer », conclut-il.