6 juillet 2016 - 00:00
Menaces contre un employé de Mont-Saint-Hilaire
Par: Denis Bélanger
Un gardien de sécurité a été embauché à l’hôtel de ville.

Un gardien de sécurité a été embauché à l’hôtel de ville.

Un citoyen a été arrêté le 28 juin pour avoir proféré des menaces à l’endroit d’un inspecteur municipal de Mont-Saint-Hilaire. L’individu a été libéré sur promesse de comparution et doit se présenter devant le tribunal le 8 août au palais de justice de Saint-Hyacinthe.

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Selon le porte-parole de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, André Phaneuf, les menaces auraient été faites le 20 juin. «La Ville a confié le dossier à son avocat qui a suggéré de porter plainte.»

Étant donné la nature des procédures, il était impossible de connaître l’identité de la personne au moment de mettre sous presse.

L’événement a incité la municipalité à retenir les services pour quelques semaines d’un gardien de sécurité de l’agence Gardium, qui était d’ailleurs présent à la séance publique du conseil municipal de lundi. «Nous avons aussi barré les portes à l’arrière. C’était prévu dans le temps pour la sécurité qu’on les barrerait, on a été plus vite à le faire. On invite les gens à passer par les portes principales», a expliqué le maire Yves Corriveau.

D’autres mesures de sécurité pourraient suivre, dont l’ajout de boutons panique. «Nous voulons rassurer tout le monde à l’hôtel de ville; ici, on est en sécurité. On accélère le processus (du renforcement des mesures de sécurité).»

Selon Yves Corriveau, le citoyen a dépassé les bornes par ses paroles. «C’est inacceptable et tolérance zéro. On prend ça très au sérieux.»

La municipalité assure de plus que tout «le monde se porte bien» à la suite de cet événement et que l’employé visé n’avait pas pris de congé particulier.

 Un cas similaire à Beloeil

 Ce n’est pas la première fois cette année qu’une municipalité de la région adopte des mesures à la suite de menaces et de tentatives d’intimidation.

En mai,  L’Œil Régional  rapportait que trois événements survenus en 2016 avaient incité la Ville de Belœil à ajouter un bouton panique au département d’urbanisme. La police avait même été contactée à la suite d’un événement survenu par l’entremise du téléphone.

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