18 mai 2022 - 07:00
Belœil
Mésentente autour du plan directeur des infrastructures sportives
Par: Olivier Dénommée
L’hôtel de ville de Belœil.
Photothèque | L’Œil Régional ©

L’hôtel de ville de Belœil. Photothèque | L’Œil Régional ©

La dernière séance du conseil de Belœil devait être l’occasion d’octroyer le contrat pour l’élaboration d’un nouveau plan directeur des infrastructures sportives, de loisirs, culturelles et communautaires pour la Ville, mais les élus en sont arrivés à une impasse, du moins pour le moment.

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La résolution présentée par Renée Trudel ne semblait pourtant pas du tout controversée. « La Ville s’apprête à faire des choix importants quant au développement de nouvelles infrastructures et doit s’assurer de répondre aux tendances émergentes et aux meilleures pratiques municipales », a-t-elle notamment expliqué en ajoutant que la rédaction d’un plan directeur était « le moyen retenu pour relever ces défis et avoir une vision claire » des besoins. La résolution proposait de donner le mandat de l’élaboration de ce plan directeur à la firme Raymond Chabot Grant Thornton.

Le vote a toutefois été demandé sur cette résolution. Quatre conseillers ont voté en faveur, trois autres ont voté contre « cette offre de service telle quelle » et la mairesse Nadine Viau a décidé d’utiliser son droit de vote pour aussi voter contre, affirmant que c’était « pour finaliser quelques détails nécessaires pour que ce soit un plan qui répond à l’ensemble des besoins ». Sa voix a mené à l’égalité, battant donc automatiquement la résolution. Fait à noter, les quatre élus votant contre la résolution sont tous issus de la formation Oser Belœil.

Plus de trois semaines après le vote, la nature exacte du désaccord au sujet de ce plan directeur et les conséquences réelles de cette résolution battue sur le projet n’avaient pas été bien expliquées au journaliste. Même les autres conseillers qui avaient voté en faveur du plan s’étaient posé des questions pendant un certain temps concernant la suite des choses dans ce dossier.

En réponse à la question de citoyens à la fin de la séance, la mairesse avait assuré que ce vote était davantage un « report » qu’un « refus » et a rappelé que l’ensemble du conseil souhaitait bel et bien qu’il y ait un plan directeur. Elle a aussi fait le choix de ne pas utiliser son droit de veto, dont elle aurait pu se prémunir dans les 96 h suivant la séance, ce qui aurait automatiquement ramené le point à l’ordre du jour à la prochaine séance ordinaire du conseil. « Le point sera donc rediscuté par les élus et ramené en séance du conseil en temps et lieu », a simplement indiqué la porte-parole de la Ville, Émélie Trinque.

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