Côté, qui aurait disputé sa troisième campagne cette année dans la LCF ainsi que pour Ottawa, se concentrait moins à l’entraînement ces dernières semaines. Il assure qu’il aurait été en mesure d’arriver en forme pour jouer devant une reprise des activités en septembre.
Quand il a appris la veille de l’annonce fatidique que le gouvernement fédéral refusait de donner une aide financière à la LCF, l’Hilairemontais se doutait que cela signifiait la fin des émissions.
« Je trouve ça plate que la ligue ait besoin de l’aide du gouvernement. On ne sait pas ce qui se passe du côté des propriétaires. Je n’ai pas l’impression qu’ils avaient vraiment l’intention de tout mettre en place pour organiser la saison. On dirait qu’ils se défilent, souligne l’athlète de 27 ans. Nous avons eu très peu de communication. Ils nous ont tenus en haleine et il y avait des gars qui avaient besoin de cette saison-là pour nourrir leur famille. Heureusement pour moi, je n’étais pas dans cette situation. »
Mais la suite des choses s’annonce compliquée de l’avis de Côté puisque plusieurs questions demeurent sans réponse. Des négociations doivent avoir lieu pour déterminer les types de compensation auxquels les joueurs auront droit. Sa situation contractuelle est aussi ambigüe actuellement. « J’étais à ma dernière année de contrat. Qu’est-ce qui adviendra? Oui, je veux continuer à jouer dans LCF, mais je pense qu’il va falloir me convaincre. »
Mickaël Côté n’entend pas chercher activement une solution de rechange cet hiver aux États-Unis. Mais si l’offre est intéressante, et qu’il est libre de le faire, il l’acceptera. Les contrats de LCF empêchent les joueurs d’évoluer pour une autre ligue pendant la saison morte.
À court terme, Côté pourrait même aller dès cet automne retrouver son frère à Rimouski pour s’impliquer notamment dans le football local. « J’aime le football, ce serait plaisant de pouvoir continuer de toucher à cela. »
Heureux sur la ferme
Loin du terrain de football, Mickaël Côté s’occupe depuis des mois sur des fermes dans un boulot qu’il adore. Il s’est d’abord trouvé un emploi dans une ferme de champignons. Il estime ne pas avoir été trop affecté par la COVID-19 alors qu’il a continué à travailler, puisque son employeur était considéré comme un service essentiel.
Il s’est par la suite trouvé un emploi pour l’été dans une ferme de Saint-Armand vu que le début de la saison a été retardé en raison de la pandémie. « Je me suis vite retourné de bord et je suis content de travailler là. »