8 mars 2023 - 07:00
Mon chat
Par: Vincent Guilbault
Vincent Guilbault

Vincent Guilbault

Je reviens d’une semaine de vacances sans les enfants. Je suis allé dans un spa, entre autres. Je suis super zen et relax.

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J’ai réussi à décrocher. J’en avais besoin. Je n’ai pas le goût de faire de la politique municipale dans cette édition du journal et j’ai eu seulement une journée pour me plonger dans le bain de l’actualité locale.

Je vais donc vous parler de mon chat à la place. Je m’étais promis il y a environ 10 ans, lorsque j’ai pris le poste de rédacteur en chef, de ne jamais consacrer l’éditorial à des anecdotes de vie. Genre parler de mes états d’âme, de mes animaux de compagnie ou de faire dans le people.

Mais je me permets cette petite exception. Parce que Liza (oui, c’est mon chat) est probablement la plus gentille petite chatte du monde. Elle me tient compagnie le jour en l’absence des enfants. Elle m’accompagne dans ma routine de télétravail et elle remplit mon cellulaire de photos. Je l’aime vraiment.

Et elle est trop mignonne. Grise, beige, toute menue et avec un regard vif. Elle est colleuse et enjouée, parfaite pour les enfants.

Je dis enjouée. Disons énergique. Une petite tornade. C’est le fun avec les enfants; un peu moins le soir devant un film. Encore moins la nuit. Ouais, elle me saute dessus plusieurs fois par nuit avant de trouver sa position. Pas trop grave.

C’est un peu plus intense si je découche pour aller chez ma copine. Quand je reviens avec une journée d’absence, elle s’ennuie. Elle dort toute la journée, alors la nuit, elle rôde. Elle veut jouer. Parfois, je l’enferme en dehors de la chambre. Mais elle miaule. Et pas un peu; elle miaule non-stop!

J’écris ce texte ce matin, les enfants dorment. Elle miaule à côté de leur porte. Je la pourchasse avec une bouteille d’eau pour la faire taire.

Au moment d’adopter Liza, à la Faculté de médecine vétérinaire, on m’a brandi un papier avec toutes les responsabilités concernant le chat. Une façon de me rappeler qu’un animal de compagnie, ce n’est pas une babiole. C’est un nouveau membre dans la famille; je m’engageais donc pour une couple d’années en apposant ma signature.

J’ai l’impression que, comme beaucoup de gens, je l’ai lu un peu vite en me disant « ouai ouai ». Mais une fois à la maison, le chat, il prend de la place, pas mal plus que je pensais.

Et certains jettent l’éponge. Et beaucoup plus depuis la fin de la pandémie. C’est une info que nous a donnée Isabelle Labrecque, la directrice de la Régie intermunicipale des services animaliers de la Vallée-du-Richelieu (RISAVR), à Saint-Mathieu-de-Belœil. C’est pour ça que nous avons décidé de débarquer au refuge pour en parler avec elle. C’est un énorme problème, surtout concernant les chiens.

Les raisons de l’abandon sont multiples. J’en retiens une : on a peut-être de la difficulté à se responsabiliser. C’est pas très à la mode. On consomme le temps que ça nous arrange puis hop, on abandonne l’animal à la porte avant le lever du soleil, honteusement.

Finalement, je m’ennuie de la politique municipale!

P. S. Je vous rassure, j’adore mon chat. Je vais le garder! Mais la nuit, mes heures de sommeil me manquent… Et comprenez bien que l’anecdote sur mon chat, c’est un prétexte. Ne m’envoyez pas vos trucs par courriel svp!

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