14 décembre 2022 - 07:00
L’Œil sur le conseil
Mont-Saint-Hilaire en bref
Par: Denis Bélanger
L’intérieur de la résidence Guérin. Photothèque | L’Œil Régional ©

L’intérieur de la résidence Guérin. Photothèque | L’Œil Régional ©

Le conseil municipal de Mont-Saint-Hilaire s’est réuni en séance ordinaire le lundi 12 décembre. Voici quelques faits saillants qui ont retenu notre attention.

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Un nouveau bien patrimonial
Le site de l’ancien moulin banal et de la résidence Guérin sur le chemin des Moulins est officiellement cité bien patrimonial par la Municipalité. Cette citation permet de protéger l’extérieur, mais également l’intérieur. Le bâtiment de l’ancien moulin banal a été construit en 1848 sous les ordres de Thomas Edmund Campbell. La propriété a été achetée en 1929 par Thomas Guérin, militaire et politicien montréalais, et le bâtiment est alors devenu une résidence de villégiature. C’est Carroll Guérin, fille de Thomas Guérin, qui est la propriétaire actuelle et a fait la demande de citation à la Ville.
Mont-Saint-Hilaire compte maintenant cinq biens patrimoniaux officiellement reconnus par la Municipalité. Les autres sont les maisons natales de Paul-Émile Borduas et d’Ozias Leduc, l’école Sacré-Cœur et le Domaine Ozias-Leduc. Notons que la municipalité compte aussi quatre sites classés biens patrimoniaux, une distinction à l’échelle provinciale accordée par le ministère de la Culture et des Communications, soit l’église de Saint-Hilaire, le décor peint de cette dernière, le Manoir Rouville-Campbell et la Maison Paul-Émile-Borduas.

Participants à la COP15
Quatre représentants de Mont-Saint-Hilaire ont assisté la semaine dernière à la 15e Conférence des parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique des Nations unies à Montréal, soit le conseiller David Morin, le directeur général Daniel-Éric St-Onge, le directeur général adjoint aux opérations Francis Leblanc et le maire Marc-André Guertin.

« Je suis bien heureux d’avoir pu témoigner au nom de la Ville de nos réalisations dans le cadre de deux panels à la COP15 et de trois journées de délibérations dans le cadre des négociations pour les gouvernements infranationaux! Une appellation pour dire que toutes les villes ont un rôle à jouer pour la biodiversité. Pendant que le monde aspire au 30 % d’aires protégées d’ici 2030, à Mont-Saint-Hilaire, nous avons franchi le cap du 42 % en 2022. »

Demande de financementpour la propriété Poliquin
La Ville a déposé une demande de financement dans le cadre du Programme pour la lutte contre les plantes exotiques envahissantes (PEE) de la Fondation de la Faune du Québec pour la propriété Poliquin, située sur le chemin Benoît.
Le site a une superficie de 16,5 hectares, dont 7,9 hectares sont des milieux humides. On y retrouve aussi deux espèces en voie de disparition et quatre espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables au Québec.
En plus d’arracher et éliminer les plants problématiques, le projet comporte aussi la plantation de 950 arbres et arbustes dans les endroits laissés à découvert.

Travaux au parc Saint-Henri
La Ville se tourne vers le Programme Affluents Maritime du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) pour restaurer la bande riveraine du parc Saint-Henri. Ce projet permettra notamment d’améliorer la qualité des habitats aquatiques ainsi que de mettre en valeur un accès gratuit à la rivière Richelieu pour les citoyens. Rappelons que la création d’un accès à la rivière par l’installation d’un quai flottant a été un des deux projets retenus dans le cadre de la première édition du budget participatif.

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