Jusqu’à tout récemment, le maire de Mont-Saint-Hilaire Yves Corriveau s’était engagé seulement à ce que la densité du développement soit inférieure à 21 unités par hectare. L’élu dit toutefois avoir constaté à la séance du conseil municipal du mois de novembre que plusieurs citoyens demandaient «zéro développement résidentiel» sur cette zone.
La Ville va ainsi commander des avis juridiques et techniques pour connaître le coût de cette décision et déterminer s’il est possible d’empêcher qu’un futur conseil municipal revienne sur cette décision. La municipalité veut aussi savoir si l’exigence de densité serait éliminée avec une acquisition ou si elle serait obligée de transférer les unités ailleurs sur le territoire.
Deux scénarios étudiés en même temps
L’étude de faisabilité de l’acquisition se fera en même temps que les premières étapes menant à l’adoption éventuelle d’un plan particulier d’urbanisme (PPU). Rappelons que la Ville a obtenu l’assurance qu’elle pouvait déposer son plan d’urbanisme durable (PUD) sans définir la densité pour la zone A-16, puisqu’on y maintenait un usage agricole. Le premier projet de règlement du PUD devrait être déposé en janvier.
Mais avant que la municipalité travaille de concert avec les citoyens sur l’élaboration du PPU, elle commandera aussi des études pour déterminer entre autres les exceptions environnementales et patrimoniales qui permettront de réduire au plus bas possible la densité. La densité établie au terme de ce processus permettra aussi de mieux évaluer les coûts liés à l’acquisition de la zone par la ville.
Un comité de suivi «zone A-16», composé de citoyens, donnera ses recommandations sur les études reliées à l’acquisition ainsi que sur les démarches associées au PPU. Sa composition devrait être dévoilée le 9 janvier. Le comité devrait rendre son rapport au courant de l’été 2017.