L’annonce en février dernier de l’acquisition et de l’installation de cet équipement avait suscité des inquiétudes chez des citoyens. Certains craignaient la présence d’ondes en milieu urbain, même s’il s’agit d’ondes radio et non pas de téléphonie cellulaire. D’autres craignaient que l’infrastructure défigure le paysage.
Le comité consultatif d’urbanisme (CCU) mènera une étude d’intégration paysagère de l’antenne. Quatre options sont proposées aux élus.
Le comité propose de retenir les services d’une firme pour analyser l’intégration paysagère de l’antenne avec des simulations visuelles. «Le comité et le Service de l’aménagement du territoire et de l’environnement ne possèdent pas l’expertise pour mener à bien cette étude», fait-on remarquer dans le procès-verbal de la réunion.
Le CCU suggère aussi de «végétaliser» l’équipement pour le fondre dans le paysage, avec plantes grimpantes, ou encore de créer un concours d’art public afin d’utiliser le monopôle comme structure d’accueil pour un projet d’art urbain. La dernière solution est de maintenir le statu quo.
Équipement nécessaire
Avant, le Service de sécurité incendie de Mont-Saint-Hilaire se servait de la tour Telus, bien plus imposante, située derrière les terrains de tennis pour ses communications d’urgence.
La Ville a attribué en avril le contrat de fabrication et d’installation du pylône autoportant à l’entreprise Arno, au montant de 59 769,75 $.