Les deux associations travaillent sur ce projet depuis des mois. La nouvelle entité portera le nom d’Association de hockey de la Vallée-du-Richelieu et desservira huit municipalités. Rappelons que l’AHMB couvrait aussi Saint-Mathieu-de-Belœil et Saint-Marc-sur-Richelieu, tandis que le CJR accueillait les jeunes de Mont-Saint-Hilaire, McMasterville, Otterburn Park, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Charles-sur-Richelieu.
Selon les responsables, cette fusion permettra aux équipes d’être plus compétitives. « Plusieurs jeunes étaient tannés de perdre, et cela date d’avant la COVID », souligne le président du CJR, Jean-Yves Rhéaume.
« Nous voulons par l’annonce de cette nouvelle créer un engouement renouvelé pour le hockey, ajoute le président de l’AHMB, Pierre Juster. Ça nous permettra d’avoir un plus grand bassin de joueurs et d’être comparables à plusieurs autres associations de la Montérégie. »
Les deux organisations ont noté une baisse d’environ 100 inscriptions cet automne. Une situation s’expliquant par la COVID-19, qui a entraîné l’annulation de la saison 2020-2021. « Les gens ont profité du temps libre pour faire d’autres activités et sports en famille comme du ski. Ceux qui étaient un peu moins accrochés au hockey ont décidé de ne pas revenir », poursuit M. Juster.
Cette fusion nécessite la négociation avec plusieurs municipalités pour l’obtention de contributions financières. Ajoutons que la nouvelle association répartira ses activités entre l’aréna municipal de Belœil et le Complexe Sportscene à Mont-Saint-Hilaire, un aréna privé. « Nous demandons une participation pour essayer d’avoir des frais d’inscriptions les plus raisonnables possibles. Les joueurs des villes participantes paieront le même tarif. »
Une fusion était déjà en vigueur pour les équipes d’élite, soit le niveau double lettre. L’AHMB et le CJR étaient déjà regroupés pour former les équipes des Prédateurs. Depuis plus de trois ans, les Prédateurs avaient uni leurs forces pour les niveaux M15 à M18 avec le Phœnix, composé de joueurs des associations de Saint-Basile-le-Grand et de Sainte-Julie. Cette fusion s’étend jusqu’au niveau M11 dès cette saison. Les entraînements des équipes se font en alternance avec les quatre arénas.
Une bonne nouvelle
Les parties de hockey ont pu reprendre officiellement le 14 février à la suite des allègements des mesures sanitaires du gouvernement. Les jeunes avaient pu reprendre d’assaut la glace depuis quelques semaines, mais pour des pratiques seulement. Des ajustements ont été apportés pour étirer la saison jusqu’au 10 avril pour le simple lettre.
« Il n’y aura toutefois pas de séries éliminatoires ni de championnats régionaux. Nous allons jouer des matchs réguliers jusqu’au 10 avril. Avant, la saison régulière se terminait à la mi-février. Les séries commençaient après la relâche, mais pour certaines équipes, ça se terminait après deux défaites. Malgré l’arrêt imposé avant les fêtes, nous avions espoir que ça repartirait », commente M. Juster.
Une nouvelle glace est de mise
MM. Juster et Rhéaume profitent de la tribune pour souligner le manque d’infrastructures dans la région. À leur avis, trois glaces intérieures ne sont pas suffisantes, alors qu’ils doivent partager les glaces avec plusieurs autres utilisateurs. «Pour les matchs, nous sommes capables de les mettre dans nos cases horaires. Mais on manque d’heures pour pratiquer, insiste Pierre Juster. De plus, qu’est-ce qu’on fait si le Complexe Sportscene décide de vendre et de démanteler ses installations? »