2 novembre 2022 - 10:58
Répertoire Desjardins
Nature-Action Québec a répertorié une cinquantaine de sites naturels d’exception
Par: Vincent Guilbault
En plus du registre, l’équipe de Nature-Action Québec a présenté les travaux sur trois sites exceptionnels, dont le parc naturel des Trente-Arpents, à Belœil, que l’on peut voir en partie sur la photo. Une partie de l’enveloppe du 345 000 $ servira à mettre en valeur ce site avec l’ajout d’une aire de repos, l’ajout de sentiers et un embellissement du site. Sur la photo, on peut apercevoir le maire de McMasterville, Martin Dulac, la directrice du service Éco-collectivité, Jacinthe Guimont, le directeur général à la Caisse Desjardins de Belœil–Mont-Saint-Hilaire, Michel Caron, le directeur général de Nature-Action Québec, Pascal Bigras, et la mairesse de Belœil, Nadine Viau.
Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

En plus du registre, l’équipe de Nature-Action Québec a présenté les travaux sur trois sites exceptionnels, dont le parc naturel des Trente-Arpents, à Belœil, que l’on peut voir en partie sur la photo. Une partie de l’enveloppe du 345 000 $ servira à mettre en valeur ce site avec l’ajout d’une aire de repos, l’ajout de sentiers et un embellissement du site. Sur la photo, on peut apercevoir le maire de McMasterville, Martin Dulac, la directrice du service Éco-collectivité, Jacinthe Guimont, le directeur général à la Caisse Desjardins de Belœil–Mont-Saint-Hilaire, Michel Caron, le directeur général de Nature-Action Québec, Pascal Bigras, et la mairesse de Belœil, Nadine Viau. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Répertorier les sites naturels à fort potentiel environnemental, socioculturel et touristique de la Montérégie-Est : voilà la mission du Registre Desjardins dévoilé jeudi dernier par Nature-Action Québec (NAC), à son siège social de Beloeil. Le directeur général de l’organisme, Pascal Bigras, et son équipe, a dévoilé ce tout nouvel outil qui prend la forme d’un site internet accessible à tous.

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Entamé en 2020, le registre a été rendu possible grâce à une contribution de 345 000 $ remis par le Fonds du Grand Mouvement de Desjardins. En plus du registre, cette enveloppe a aussi servi à la mise en valeur de trois des sites que l’on retrouve dans le registre, soit le parc naturel des Trente-Arpents, à Belœil, le parc du Ruisseau-Bernard, à McMasterville, et le parc des Étangs-Antoine-Charlebois, à Sainte-Julie.

Le Registre Desjardins propose une liste d’une cinquantaine de sites naturels sur le territoire de cinq MRC de la Montérégie-Est (Pierre-De Saurel, Marguerite-D’Youville, La Vallée-du-Richelieu, Roussillon et de l’Agglomération Longueuil). L’idée est de faire la promotion des milieux naturels de la région, ce qui inclut des sites agricoles (comme un verger), des parcs urbains et des aires protégées.

« En répertoriant une cinquantaine de sites naturels à fort potentiel environnemental, socioculturel et touristique, le projet contribue à renforcer une identité régionale inspirée de la diversité des atouts que l’on peut trouver dans la région grâce à sa nature riche et son paysage distinctif », a souligné M. Bigras. Plus simplement, en permettant à la population de s’approprier ces sites et de mieux les connaître, on assure un peu mieux leur protection. « On protège ce que l’on connaît et que l’on aime », a ajouté le directeur de l’organisme.

Le projet a été rendu possible par le financement de Desjardins, mais aussi grâce à la collaboration de NAQ avec une cinquantaine de partenaires issus des milieux municipaux, environnementaux, touristiques et culturels.

Potentiel
Avec l’aide d’une trentaine d’indicateurs, les partenaires et les professionnels de NAQ ont caractérisé les sites pour évaluer leur potentiel écologique, socioculturel et touristique afin de donner un score à chacun des sites. « En analysant les résultats obtenus, nous avons pu faire ressortir les atouts des sites, comme la présence d’espèces à statut ou la diversité des milieux naturels, de soulever des enjeux, comme l’érosion ou la présence d’espèces végétales exotiques envahissantes, et finalement à la lumière de toutes ces informations de proposer des pistes de développement ou d’amélioration », a expliqué Charlotte Farley-Legault, chargée de projets adjointe chez NAQ.

Le rapport complet de caractérisation et de la démarche est disponible sur le site internet du registre. On y retrouve aussi une carte interactive avec les sites répertoriés ainsi que de nombreuses fiches explicatives et descriptives des différents sites.

« Le site Web et la carte interactive des sites géographiques retenus serviront de mine d’informations pour les municipalités, les villes, les MRC et toute autre partie prenante partageant nos objectifs. Par son accessibilité, le Registre Desjardins permettra aussi aux citoyens et citoyennes de découvrir des sites moins connus, mais tout aussi importants, et même de s’investir dans leur gestion. »

Il est possible de consulter le registre au registredesjardins.nature-action.qc.ca

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