Cette modernisation implique la fermeture de son usine de Saint-Césaire vers la fin janvier 2026. Cette transition générera la création de 70 postes permanents à l’usine de Saint-Denis-sur-Richelieu et entraînera la suppression d’environ 100 postes à Saint-Césaire. Nortera offrira à l’ensemble des employés concernés un accompagnement, incluant des indemnités de départ, et les employés qui le souhaitent pourront postuler aux postes ouverts à l’usine de Saint-Denis-sur-Richelieu.
Ce projet doit consolider la position de l’entreprise comme « acteur incontournable de la filière agroalimentaire canadienne et s’inscrit dans une stratégie visant à maintenir son avantage concurrentiel sur un marché en constante évolution », a fait savoir l’entreprise par voie de communiqué.
Croissance
L’usine de Saint-Denis-sur-Richelieu est dédiée à la mise en conserve de légumes et de légumineuses, ainsi que la préparation de soupes et de sauces. Avec ce projet, Nortera va accroître la capacité de son usine de 6 à 10,6 millions de caisses équivalentes. Ces investissements contribueront à assurer la continuité de la production agricole locale au Québec pour les prochaines années.
« Cet investissement majeur marque une étape importante pour Nortera et pour l’ensemble de la filière agroalimentaire canadienne. Nous sommes déterminés à offrir un avenir durable à nos producteurs et agriculteurs canadiens, tout en continuant à mettre de l’avant le savoir-faire et la qualité des légumes d’ici », a déclaré Hugo Boisvert, président et chef de la direction. « À terme, l’usine de Saint-Denis-sur-Richelieu deviendra un site clé de notre maillage industriel canadien, doté d’équipements modernes et de capacités de production accrues. »
Dans un contexte de tensions économiques, d’incertitudes liées aux tarifs américains et d’intensification de la concurrence provenant des importations, la question de la souveraineté alimentaire revient au premier plan, selon l’entreprise. Au moyen de cet investissement, Nortera veut contribuer à renforcer la compétitivité du secteur et générer des retombées économiques essentielles pour les communautés agricoles et régionales du pays.
V.G.







