Plusieurs rencontres sont prévues, probablement sur une base bimensuelle au début, puis le nombre sera ajusté selon les besoins.
Le comité sera formé de 21 personnes choisies parmi des citoyens engagés, des membres de groupes environnementaux, deux représentants de l’entreprise et les deux maires Yves Lessard et Martin Dulac. « L’objectif est d’avoir une communication dans les deux sens. […] et aussi d’obtenir un bon pouls de la population », a laissé entendre Philippe Michaud, nouvellement nommé comme responsable des relations avec la communauté. « Notre comité [sera] un lieu d’échange, un lieu pour tester différentes décisions ou orientations et un lieu pour partager de l’information. »
En plus des maires, l’entreprise a confirmé à L’ŒIL que la PDG de la Chambre de commerce et d’industrie Vallée-du-Richelieu, Julie La Rochelle, le président du COVABAR, Hubert Chamberland, ainsi que Marilyn Nadeau et Evelyne D’Avignon, respectivement préfète et directrice générale de la MRC de La Vallée-du-Richelieu, siégeront aussi au comité. Deux sièges ont aussi été gardés pour Jacinthe Villeneuve (Comité action citoyenne : Projet Northvolt) et Mylène Courval (Mères au front, Rive-Sud), deux organisations qui ont fortement milité pour la tenue d’un BAPE concernant le projet d’usine.
M. Michaud, aussi ancien chef de la Division des communications et relations médias du SPVM, a aussi souligné avoir tenu 135 discussions auprès de la population, en plus d’avoir rencontré 15 groupes et associations communautaires. Ces rencontres ont été « positives », dit-il, mais il souligne que l’entreprise accueille ces commentaires avec « modestie et prudence ».
Déjà, les craintes les plus souvent soulevées par les citoyens touchent la circulation locale et le nombre de camions sur la route 223, affirme-t-il. Il rappelle que le nombre de camions devrait se résorber avec l’ajout d’un accès temporaire sur la 116 dont l’arrivée est prévue cet automne. M. Michaud a aussi promis l’installation de sonomètres dans certaines zones sensibles pour mesurer le bruit et apporter des mesures correctives au besoin.
L’entreprise estime que la hausse temporaire du volume de camions pourrait atteindre jusqu’à 450 camions par jour. Pour diminuer l’impact des nuisances, l’entreprise a promis un lavage régulier des routes et l’utilisation de toiles sur les camions.