« L’arrivée de Northvolt constitue un investissement privé massif et exceptionnel dans l’histoire du Québec. Il est complémentaire à plusieurs autres projets, que ce soit de la production et du raffinage de minéraux critiques et stratégiques, de la fabrication de différentes composantes de batteries ainsi que du recyclage de batteries. L’ensemble de cette filière est essentiel pour électrifier nos transports et décarboner non seulement le Québec, mais aussi nos principaux partenaires commerciaux », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
« La réussite de ce projet constitue un test pour les processus réglementaires et administratifs québécois qui sont rigoureux, mais parfois lourds aussi. Les projets qui contribuent à la réduction des GES à l’échelle tant locale que globale doivent pouvoir débloquer rapidement si nous sommes sérieux dans notre volonté collective de décarbonation de l’économie », a poursuivi Charles Milliard.
Les trois chambres de commerce rappellent que l’entreprise a des valeurs environnementales affirmées, et qu’elle a signifié plusieurs fois qu’elle irait de l’avant, dans le respect de l’environnement, sans ignorer le caractère écologique d’un terrain où l’on trouve actuellement de nombreux contaminants industriels.
Le regroupement souligne que le lieu en question est un terrain vacant contaminé, à vocation industrielle, qui a accueilli pendant des décennies une usine d’explosifs. Le regroupement insiste toutefois pour qu’un effort soit fait pour protéger les petites parcelles qui peuvent avoir une valeur écologique. « Travaillons ensemble afin de concilier le développement économique et la protection de la biodiversité, sans perdre de vue les nombreux bénéfices de ce projet, tant pour notre région que pour réduire nos émissions polluantes globales. En plus de créer des emplois locaux et de stimuler l’économie, l’usine de Northvolt permettra à notre région de se positionner en tant que nouveau pôle d’innovation et attirer d’autres investissements dans la région », a mentionné Julie La Rochelle, présidente-directrice générale de la CCIVR et présidente de l’Alliance des chambres de commerce de la Montérégie (ACCM).
Questionnée sur la demande de militants en environnement de soumettre le projet d’entreprise à un BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement), Mme La Rochelle a dit prendre acte des décisions du gouvernement concernant le BAPE. « Ce qu’on souhaite, c’est que le projet aille de l’avant. L’entreprise nous démontre que des efforts sont mis en place pour protéger les milieux humides. »