Parmi les investisseurs soutenant les projets de Northvolt, on retrouve le géant américain BlackRock, Investissements RPC, l’Investment Management Corporation of Ontario et le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS), déjà actionnaire de Northvolt.

Selon le Financial Times, la jeune pousse suédoise se préparerait à récolter plus de 5 milliards au cours des prochaines semaines et envisagerait également une entrée en bourse l’an prochain afin de financer ses ambitions des deux côtés de l’Atlantique.

Rappelons que la venue de Northvolt dans la Vallée-du-Richelieu a été ébruitée le printemps dernier alors que l’entreprise s’était inscrite au Carrefour Lobby pour réaliser son projet sur le site de la CIL. Au début juillet, L’Œil Régional a rapporté qu’une entente était imminente pour permettre à l’entreprise de construire sa nouvelle installation sur les terrains en question. Une annonce formelle à cet effet est attendue cet automne.

L’usine de Saint-Basile-le-Grand et de McMasterville comprendrait une usine de cathodes, une chaîne de montage de cellules de batteries et une installation de recyclage. Il s’agirait de l’un des plus gros investissements du secteur privé jamais réalisés au Québec. En choisissant le Québec, Northvolt vise à construire la batterie la plus verte du monde, notamment en raison du recours à l’hydroélectricité. D.B.