La distribution inclut aussi Stéphan Allard, Monika Pilon, Rose-Anne Déry et Jean-Alexandre Giguère. Visite libre 2.0 met de l’avant un agent d’immeuble, dont le couple bat de l’aile, et qui a promis à ses clients qu’il arriverait à vendre leur maison à l’issue d’une journée de visites libres. À cela s’ajoutent tout plein de péripéties… « Cette pièce a été créée il y a une quinzaine d’années, mais ça n’a pris que de petits ajustements ici et là pour la nouvelle version », note Marcel Leboeuf, qui y jouera cinq personnages différents au fil de la pièce. « Étant le vieux “mononcle” de la distribution, on ne m’a pas imposé des changements de costume aussi rapides que mes collègues, mais j’ai des rôles très différents les uns des autres et je me fais plaisir! »
Selon lui, le thème de l’immobilier est assez universel pour faire l’objet d’un théâtre d’été. « Tout le monde a une maison, a déjà entrepris des démarches pour en avoir une ou y a pensé. C’est une pièce écrite dans le style des années 80, mais qui est toujours actuelle », estime-t-il. Quant à la distribution qui l’entoure, il n’a que des bons mots sur ses collègues. « Ça faisait longtemps que mes chums Michel [Charrette] et François [Chénier], que j’ai longuement côtoyés pendant Ladies Night, me demandaient de collaborer à une de leurs pièces et j’étais heureux de pouvoir accepter cet été. Avec les autres, la chimie s’est installée tout de suite. C’était la première fois que je travaillais avec les autres membres de la distribution et tout le monde est dynamique et très drôle. François et Michel ont vraiment trouvé les personnes parfaites et on est fin prêts pour la première représentation le 16 juin. »
« Ça sent l’été »
Marcel Leboeuf ne cache pas son amour pour le théâtre d’été, un art qui mériterait selon lui de regagner en popularité. « Jouer au Théâtre des Hirondelles me rappelle le théâtre d’été que j’ai eu pendant plusieurs années à Kingsey Falls. C’est une place qui sent l’été! Ce type de théâtre a connu son apogée dans les années 80. Nos habitudes de consommation ont changé depuis, mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas remonter. » Ce sera aussi la toute première fois de sa carrière qu’il jouera à quelques minutes de son domicile, à Mont-Saint-Hilaire. « Être à 10 minutes d’auto du travail? C’est parfait pour moi! »
Son intuition lui laisse croire que Visite libre 2.0 saura plaire à un public qui a envie de mettre « la switch à off » le temps d’une soirée. « Je peux me tromper, mais j’ai un bon feeling par rapport à la pièce. Je me souviens de la première de Ladies Night qui n’avait pas levé. Ça n’a pas pris de grands changements pour que ça se mette à marcher par la suite. Ce spectacle sans prétention est fait pour ceux qui veulent avoir du fun avec nous; j’espère que les gens répondront à l’appel et viendront profiter de ce beau théâtre. »
Visite libre 2.0 est présentée entre le 16 juin et le 26 août au Théâtre des Hirondelles de Saint-Mathieu-de-Belœil. Plus d’informations sur le site theatredeshirondelles.com.
Tout un été pour Marcel Leboeuf
Visite libre 2.0 gardera Marcel Leboeuf bien occupé du 16 juin au 26 août, mais il sera en même temps en tournage pour la saison 2 de l’émission jeunesse L’île Kilucru, diffusée à Télé-Québec. Il trouve même le temps de participer à une chronique hebdomadaire le mardi après-midi à l’émission Copilote pour l’été sur les ondes de 107,3 Rouge. « Je propose des chroniques un peu plus ésotériques, une fois par semaine, où je parle de hasards et de coïncidences de la vie… Je ne sais pas si c’est vrai, mais ça fait de sacrées belles histoires à raconter et j’ai déjà fait ma première chronique qui a fait un tabac », raconte celui qui a bien du plaisir à partager ses anecdotes hors de l’ordinaire.
Le comédien hilairemontais confirme son retour dans la série Les bracelets rouges, dont le tournage de la prochaine saison doit reprendre à l’automne. Il sera aussi en conférence à différents endroits. « Dans mon milieu, c’est facile d’être mis de côté si on n’est plus la saveur du mois, alors je suis heureux de pouvoir continuer à travailler autant à mon âge », soutient-il.