« Les promoteurs et les différents paliers de gouvernement ont un rôle à jouer pour lutter contre la crise du logement. En demandant des cibles claires dès le début des nouveaux projets de construction, nous souhaitons permettre une plus grande diversification des types d’habitation pour répondre à davantage de besoins », explique Mme Viau. Par exemple, le projet résidentiel à proximité d’Oceania prévu dans la prochaine année va respecter cette cible, indique-t-elle. « Dans les prochains mois, ce sont au minimum 150 nouvelles portes qui seront plus accessibles pour la population. C’est un pas concret vers une ville plus inclusive et équilibrée. »

Au-delà de cette cible, Oser Belœil entend déployer une série de mesures structurantes pour soutenir le logement hors marché afin d’assurer une offre véritablement accessible à long terme. Cela inclut de soutenir le développement de projets portés par des organismes à but non lucratif en habitation, explorer la création de fiducies d’utilité sociale pour garantir leur vocation abordable, encourager la diversité des types d’habitations dans chaque nouveau projet et favoriser l’accès au logement pour les plus vulnérables. « Nous voulons bâtir des milieux de vie inclusifs et durables, où chaque citoyen – peu importe sa situation – trouve sa place. Le logement doit être considéré comme un levier social, pas seulement économique », précise Nadine Viau.

La cheffe d’Oser Belœil note que la cible de 20 % s’appliquera également au projet du Nouveau Belœil, qui prévoit à terme 3400 nouvelles portes au nord des Bourgs de la Capitale. « Le Nouveau Belœil représente une occasion exceptionnelle de bâtir un milieu de vie qui reflète nos valeurs : la mixité sociale, la diversité des logements et la durabilité environnementale », confirme-t-elle. O.D.