27 janvier 2025 - 05:00
Parc aquatique à Belœil
Oceania embauche pour une éventuelle ouverture
Par: Vincent Guilbault
Josée Lobato en 2020, au moment de l’annonce de l’octroi d’un prêt de 3 M$ et d’une subvention de 2 M$ de dollars, versés dans le cadre du Programme d’appui au développement des attraits touristiques du ministère du Tourisme. Photothèque | L’Œil Régional ©

Josée Lobato en 2020, au moment de l’annonce de l’octroi d’un prêt de 3 M$ et d’une subvention de 2 M$ de dollars, versés dans le cadre du Programme d’appui au développement des attraits touristiques du ministère du Tourisme. Photothèque | L’Œil Régional ©

La firme Vivaction, gestionnaire responsable du fonctionnement du futur parc aquatique intérieur Oceania, à Belœil, recrute actuellement du personnel pour le parc. Signe que l’ouverture pourrait être imminente, le propriétaire José Lobato, de Construction Corel, reste toutefois prudent quant à l’annonce d’une date.

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« Si tout va bien, nous pourrions ouvrir pour le 31 mars [2025]. Mais ce sont réellement les tests mécaniques qui vont nous donner la vraie date », souligne M. Lobato, qui ne veut pas s’avancer davantage. Selon lui, l’embauche de personnel est néanmoins un « très, très bon signe ».

Joint par L’ŒIL, le promoteur a tout de même précisé que la majeure partie des travaux est terminée, tant dans le parc, qui comprendra des glissades d’eau, une piscine à vagues et une rivière lente, qu’au deuxième étage, où se trouvent notamment un restaurant, une cafétéria, des salles pour célébrer les anniversaires d’enfants et une salle d’arcades.

Le Groupe Vivaction est actuellement à la recherche d’employés, incluant un comptable, un gestionnaire et des directeurs nécessaires. Le complexe devrait employer jusqu’à 125 travailleurs à temps plein et à temps partiel et fonctionner sept jours sur sept.

Les derniers milles

Les travaux du centre ont débuté en 2018 pour une ouverture initialement prévue en 2021. Dans une longue entrevue accordée au journal l’année dernière, M. Lobato avait attribué les retards du projet à plusieurs facteurs, notamment des dépassements de coûts, des problèmes contractuels avec les sous-traitants, ainsi que des défis liés à la gestion et à la planification du chantier en pleine pandémie. Ces complications ont contraint le promoteur à reporter à plusieurs reprises l’ouverture du parc. « Nous aurions pu l’ouvrir il y a deux ans si ce n’avait pas été de la pandémie », estime-t-il.

L’année dernière, José Lobato confirmait que le projet avait nécessité un investissement de 41 M$, soit presque 7 millions de plus que les 34,5 M$ initialement prévus. Un an plus tard, il ne veut pas chiffrer le dépassement actuel, mais convient qu’il est supérieur à ce montant, ne serait-ce qu’en tenant compte des intérêts sur les emprunts, dit-il. Rappelons que, malgré l’octroi d’une subvention de 2 M$ du ministère du Tourisme, le parc reste un projet privé.

Dans les prochaines semaines, un corridor sera construit entre le parc et l’hôtel situé à proximité afin de permettre aux baigneurs de rester au chaud en tout temps. L’ouverture de l’établissement hôtelier, qui n’appartient plus au groupe Construction Corel, se fera seulement après celle du parc.

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