« S’il n’y a pas d’autres accroches, on voudrait dans le mois d’octobre faire les tests [d’eau] et être ouvert fin novembre. C’est notre objectif. »
M. Lobato consent que plusieurs choses restent à faire, notamment la pose de céramique qui doit commencer dans les prochaines semaines. « Mais le principal, c’est le parc aquatique, les piscines, la rivière tranquille, le surf et quelques restaurants. Et ça, ça se fait en plus grande urgence. J’ai six restaurants de signés et trois qui vont commencer à s’installer bientôt. »
Retards
Selon José Lobato, plusieurs raisons expliquent les retards dans ce projet qu’il estime avoir nécessité un investissement de 41 M$. Il avance avoir pris un an de retard notamment en mettant fin à un contrat avec l’entreprise Navada, qui devrait gérer une grande partie de la construction, comme la plomberie et l’électricité. Navada a d’ailleurs déposé un avis d’hypothèque légale l’année dernière contre deux entreprises de M. Lobato, Constructions Corel et Gestion Parc aquatique Belœil, et réclame aux deux entreprises un montant d’environ 450 000 $ pour des travaux réalisés.
Une série d’imprévus et la pandémie ont aussi exacerbé les délais et fait augmenter les coûts, souligne M. Lobato. « Oui, tout prend plus de temps, plus de liquidités, plus d’ouvrage. Mais j’ai été chanceux, car avant la pandémie, j’avais à peu près 50 % de mes contrats de signés. Mais dans le reste, je suis comme les autres, il y a eu des augmentations et je les subis. »
Questionné sur le site web du parc qui est maintenant inaccessible, M. Lobato explique que c’est temporaire. Le site web est en maintenance pour permettre l’instauration d’un système de transactions monétaires, comme pour l’achat de billets, par exemple.
M. Lobato souligne que 14 sauveteurs devront être présents en tout temps dans le parc pour assurer la sécurité et que le personnel a déjà été embauché. Le propriétaire s’est tourné vers une entreprise spécialisée dans la gestion de complexes sportifs, notamment de parcs aquatiques, pour superviser les opérations quotidiennes.
Rappelons que les travaux du centre ont débuté en 2018 pour une ouverture visée en 2021. En 2020, le projet Oceania a bénéficié d’un prêt de 3 M$ et d’une subvention de 2 M$, versés dans le cadre du Programme d’appui au développement des attraits touristiques du ministère du Tourisme. S’ajoute à cette contribution un prêt de 4 M$ d’Investissement Québec.