Pendant sept jours, du 26 février au 4 mars, les visiteurs ont pu jouer gratuitement à une vingtaine de jeux, notamment Q*bert, Super Mario Bros, Mortal Kombat II et Space Invaders. Certains ont essayé d’insérer des pièces de monnaie, mais en vain.
Les organisateurs de l’événement ont même exposé plusieurs artéfacts datant de cette période, dont de vieilles consoles de jeux vidéo et un vieux téléphone à cadran. Les enfants ont pu essayer ce vieil appareil et constater que c’était plus long à l’époque de composer un numéro de téléphone.
À la dernière journée de l’activité, deux tournois ont été organisés et la mascotte Sonic le hérisson a fait une visite au grand bonheur des enfants. Pour se plonger davantage dans l’esprit de cette période de vie, le film culte E.T. a été projeté sur un vieux et lourd téléviseur carré.
La directrice marketing du Mail Montenach, Tina Yanbestian, qualifie l’événement de franc succès. « Nous avons eu beaucoup de commentaires. Les gens disent qu’ils voyaient leurs voisins comme c’était le cas avant la pandémie. Ç’a permis à d’autres enfants de socialiser. La plupart des jeux d’arcade pouvaient se jouer à deux simultanément. Plusieurs parents ont pu jouer contre leur ado et même gagner. »
Mme Yanbestian souhaite que l’activité devienne un rendez-vous annuel. « Je voulais organiser quelque chose en mode rétro à la relâche pour permettre aux parents de s’amuser avec leurs enfants. Pour les prochaines éditions, nous aimerions bonifier le tout en ajoutant peut-être un lounge ou encore un Atari. »
Un collectionneur d’arcades
L’activité a été organisée avec la collaboration de l’entreprise Le Culte Récréation qui a fourni les arcades. Son fondateur, Marc-André Houde de Saint-Mathieu-de-Belœil, collectionne depuis quelques années les arcades d’origines et restaure les machines qui ont besoin d’amour. « J’en ai comme Space Invaders qui ont pratiquement toutes les pièces d’origine. Mais il y en a qui ont été plus difficiles à réparer, dont la vedette de l’activité au Mail Montenach, Mortal Kombat II. »
M. Houde déplace ses nombreuses arcades pour de nombreux événements, un modèle d’affaires qu’il préfère à celui d’avoir un local en permanence. « Les événements permettent toujours d’être au summum de l’engouement avec le public comme ça a été le cas à Belœil. »