Dans un courriel destiné à la mairesse sortante dont l’Œil Régional a obtenu copie,le candidat à la mairie Rémi Landry demande à Mme Lavoie de lui donner une réponse concernant la tenue d’un débat avant le 6 octobre. Le parti des citoyens de Belœil devait d’ailleurs réitérer publiquement sa demande, dans une communication qui devait être envoyée aux citoyens cette semaine.
«Nous, le débat, on y tient mordicus», lance le candidat à la mairie pour le PCB, Rémi Landry. Il précise que le but d’un éventuel débat serait de donner l’occasion à chaque équipe de présenter ses idées et serait le moyen d’informer les gens tout en les incitant à aller voter.
Le candidat se dit ouvert à discuter des modalités de ce débat. En entrevue, il explique, par exemple, que le débat soit tenu par un comité indépendant par souci de neutralité. Il souhaiterait que ce soit ce comité qui prépare les questions et que l’ordre des questions soit déterminé par tirage au sort.
«Il y a un danger tant pour eux que pour nous. Je dirais même que le danger est davantage pour nous parce que nous n’avons pas toute l’information des dossiers», croit-il
La mairesse a refusé l’invitation du candidat, précisant qu’elle préférait consacrer son énergie au porte-à-porte avec son équipe. «Dans tous les projets qu’on a fait, il y a eu un débat. On l’a déjà assez fait. Ça a commencé par le stationnement du CLSC, il y a le centre communautaire, le centre des loisirs, la piscine, même que la piscine, ça a coûté 170 000$ pour aller en débat. Je pense que le débat, on l’a fait suffisamment», a-t-elle dit, rappelant que ses échanges avec le candidat Landry dans le cadre des séances du conseil peuvent être visionnés sur Youtube.
Le Parti des citoyens avait déjà tenté de tenir un débat avec l’Équipe Lavoie lors des élections de 2013. La mairesse Diane Lavoie avait alors décliné le débat.
Dans le cadre du référendum sur la piscine municipale, la Coalition contre le projet de la rue Saint-Jean-Baptiste, dont faisait partie le Parti des citoyens de Belœil, avait d’ailleurs demandé à deux reprises aux élus la tenue d’un débat sur le sujet. Les élus avaient décliné, soulignant qu’ils souhaitaient que le débat se fasse entre citoyens.