L’homme d’affaires de Belœil souffrait d’un cancer de la prostate et d’Alzheimer.
Paul Demers a mis sur pied le premier service ambulancier dans la région en 1960.
Son entreprise a pris de l’expansion rapidement pour se positionner comme l’un des plus importants constructeurs d’ambulance en Amérique du Nord. Les ambulances Demers sont vendues un peu partout sur la planète.
Un de ses trois fils, Robin, coordonnateur au sein de l’entreprise, parle de son père comme d’une personne généreuse. «Il a aidé beaucoup de monde. Il ne voulait pas que le monde soit dans le trouble.»
Ses quatre enfants ont travaillé au développement de la compagnie.
Paul Demers a quitté la direction en 2004 après la vente de 75% des actions à Novacap. En 2011, deux fonds d’investissement privés torontois et des cadres de la direction ont fait l’acquisition de l’entreprise de la rue Richelieu. Quant au service ambulancier, Ambulances Demers a été vendu il y a quelques années à un des frères de Paul.
Les funérailles seront célébrées le samedi 17 octobre, à 11h, à l’église Saint-Matthieu de Belœil. Paul Demers laisse notamment dans le deuil son épouse Jeannine Comtois Demers, sa fille Guylaine et ses deux autres fils Sylvain et Yves.