D’abord, il est facile de critiquer et de pointer les failles lorsque nous n’avons pas à prendre de décision. La présentation du Plan triennal d’immobilisations (PTI) de Belœil nous en sert un exemple parfait. Dans un exercice de comparaison avec les précédents PTI, mon collègue Olivier a relu les textes que nous avions écrits sur les derniers plans. Il a découvert que dans un texte publié l’année dernière, le PTI voté par l’ancien conseil municipal avait été la cible de plusieurs critiques de la part de l’équipe de Nadine Viau et son parti Oser Belœil. Elle accusait notamment le conseil de ne pas dévoiler l’entièreté du PTI (les investissements sur trois ans) et d’avoir réduit les investissements dans la première année. C’est de bonne guerre. Un an plus tard, alors qu’elle occupe maintenant la mairie, le conseil municipal actuel procède exactement de la même façon…

Mon collègue a quand même cru bon de le mentionner dans son texte et j’en suis. Bien sûr, ce n’est rien de bien grave. Mais c’est peut-être une leçon pour nous tous. Une leçon pour nous rappeler qu’il est bien facile de diriger et de prendre des décisions si nous sommes confortablement assis dans le siège du critique, et non du décideur.

Parc canin

En installant son parc canin dans un endroit un peu plus éloigné, Mont-Saint-Hilaire nous prouve peut-être que les parcs du genre n’ont pas leur place en plein cœur d’un quartier résidentiel.

Personnellement, je pense que la cohabitation est possible et j’ai connu des voisins de parc canin qui m’ont convaincu de la chose. Mais les parcs canins à Otterburn Park et à Belœil montrent bien que des irritants existent et qu’ils peuvent nuire à la qualité de vie des résidents.

En 2018, Belœil avait annoncé son intention de déménager son parc canin, situé dans le quartier industriel, pour le ramener plus près du milieu urbain, à la demande des utilisateurs. Si ce déménagement a plu aux propriétaires de chiens, il en a été le contraire pour les voisins du secteur. L’un d’eux à même amené le dossier devant les tribunaux. Et le conflit entre les voisins et la Ville perdure encore aujourd’hui.

Église

J’ai une relation amour/haine avec l’Église. En fait, j’aime souvent les gens, ceux qui s’impliquent. J’aime l’idée de communauté. Chaque dimanche, devant chez moi, je suis heureux de voir tous ces gens rassemblés, échappant à la solitude. Mais je reste un fervent athée et je déteste la structure. Mais j’adore le patrimoine et la disparition des églises m’inquiète. Pas pour la religion, mais en raison de l’histoire et du patrimoine bâti. C’est pour cette raison que je salue les subventions remises à l’église de Saint-Denis-sur-Richelieu, une des belles églises de la région. Cité, le bâtiment a été au cœur de la bataille des Patriotes et je ne peux m’empêcher de m’y arrêter chaque fois que je passe devant. Si vous n’avez pas eu la chance de la visiter, ou encore de visiter l’église Saint-Hilaire où l’on retrouve les œuvres d’Ozias-Leduc, cet été est peut-être un bon moment pour le faire.

Bonnes vacances!