Selon le porte-parole de la Coalition et chef du Parti des citoyens de Belœil, Rémi Landry, un débat serait le moment idéal pour démystifier certaines rumeurs concernant le projet de complexe aquatique. Rappelons que la mairesse Diane Lavoie avait affirmé qu’il y avait «énormément de désinformation véhiculée sur le terrain». La Coalition souligne que cette formule serait en accord avec les principes de transparence et de consultation auxquels la Ville souscrit.
«Il y a beaucoup de désinformation. À ce moment-là, si on tient à nous accuser de dire des faussetés, quoi de mieux que d’avoir une rencontre ouverte au public où l’on peut aller au fond des choses.», explique Rémi Landry.
Yves Deshaies, citoyen de Beloeil, soutient d’ailleurs que les membres de la Coalition sont disponibles au moment où la Ville le jugera opportun. Il souligne qu’il trouve déplorable que le projet de piscine soit devenu sujet de discorde alors qu’il devrait être rassembleur. Il souhaite que le débat demeure respectueux.
Pas représentante du Oui
Même si elle se dit responsable du projet de la piscine au nom du conseil, Diane Lavoie se défend pourtant de représenter le Oui. Elle soutient d’ailleurs qu’un comité de citoyens en faveur du projet est en train de se former, mais qu’elle n’a pas à décider si le comité du Oui ira en débat.
Questionnée à savoir si elle accepterait d’expliquer la position de la Ville une fois de plus, la mairesse soutient que le comité lui a d’abord lancé un appel en tant que porte-parole du Oui. «Je l’ai dit dès le départ, ce projet-là doit être apolitique. Je vais toujours défendre le projet et tiens et je persiste à dire que c’est le meilleur projet pour la Ville. Mais pour ce qui est du débat, si c’est avec le Oui, c’est une chose, si c’est avec la mairesse de la ville, c’est une tout autre dynamique. Je ne suis pas sûre que ce soit vers ça qu’ils veulent aller. Je n’ai pas à me prononcer pour eux.»
Incompréhension
Étonné de la réponse de la mairesse, Rémi Landry, s’explique mal comment un comité citoyen en faveur du Oui pourrait répondre aux interrogations de ces citoyens si aucun élu n’y figure. Il rappelle d’ailleurs que la démarche référendaire a des conséquences politiques. Il soutient que la Coalition aurait souhaité une rencontre afin d’avoir réponse à certaines interrogations. Il rappelle également que c’est ultimement le conseil qui a choisi d’aller en référendum.
«Je trouve ça ridicule. J’ai de la misère à croire que c’est quelqu’un d’autre qui va défendre le Oui. Comment ces personnes vont-elles défendre le Oui si elles n’ont pas accès à l’information de la Ville?»