28 juin 2016 - 00:00
Piscine municipale: le conseil reporte sa décision
Par: Karine Guillet
La Ville annoncera lors de la prochaine séance si elle va en référendum.

La Ville annoncera lors de la prochaine séance si elle va en référendum.

BELŒIL. Les élus de Belœil souhaitent prendre davantage de temps pour réfléchir à l’avenir du projet de piscine municipale. Les élus annonceront leur décision lors de la séance publique du conseil municipal du 11 juillet, date légale à laquelle le conseil est tenu de prendre une décision.

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La mairesse Diane Lavoie avait annoncé après la signature du registre que son conseil annoncerait sa décision finale la semaine dernière. Même s’il a obtenu les réponses qu’il attendait de la population et du gouvernement provincial, le conseil attendra encore. «On veut tout ficeler. On espère que les programmes de subvention vont sortir. On va aller jusqu’au bout. Il faut toujours décanter et ne pas prendre de décision sur le coup de l’émotion.»

Le conseil doit décider s’il porte son projet de 14,7 M$ en référendum ou s’il abandonne le projet. La troisième option, retourner sur la table à dessin, a été écartée.

Mme Lavoie avait également demandé à la population de se faire entendre. Les citoyens ont été nombreux à répondre à l’appel. «On se sentait seuls dans le conseil. Quand je disais [aux citoyens] prenez le projet à bout de bras, on est là. On a fait tout ce qu’on pouvait faire», a expliqué la mairesse.

Le registre retiré

Quelques citoyens avaient également critiqué la décision de la Ville de publier dans son intégralité sur son site web le registre demandant la tenue d’un référendum sur le projet de piscine, en incluant le nom et l’adresse des 542 signataires, y voyant une tentative d’intimider les signataires. La Ville a finalement retiré le document afin «de calmer le jeu». Des citoyens auraient logé une plainte au Ministère des Affaires municipales et à la Commission d’accès à l’information du Québec, selon ce qu’a appris L’Œil Régional.

Selon la Commission d’accès à l’information du Québec, le registre est un document public. La loi régissant les technologies de l’information prévoit toutefois certaines restrictions dans la diffusion de cette information.  «Les renseignements ne doivent être utilisés que pour les fins dans lesquels ils sont rendus publics. Ils ne pourraient pas servir à d’autres fins que pour le registre», a expliqué la porte-parole Véronique Lessard. Elle soutient toutefois que la Commission ne peut pas se prononcer dans le cas de Belœil, puisqu’elle n’a pas analysé ce cas précis.

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