Du 15 au 21 octobre, la Direction de la Santé publique a enregistré 55 nouveaux cas dans la MRC, alors qu’il y a quelques semaines la Vallée-du-Richelieu se retrouvait à être la deuxième MRC en Montérégie avec le plus de cas, plusieurs MRC l’ont dépassée en nombre au cours des derniers jours comme Vaudreuil-Soulanges, Roussillon, Maskoutains, Haut-Richelieu et l’Agglomération Longueuil. L’ensemble de la Montérégie a connu 1004 nouveaux cas pour la même période.
La directrice de la Santé publique de la Montérégie, Dre Julie Loslier, se réjouit tout de même d’une diminution des cas qui s’observe depuis près d’une semaine autant dans la Communauté métropolitaine de Montréal qu’à l’extérieur. La région de la Montérégie est passée à environ 220 nouveaux cas quotidiens à près de 140 en quelques jours.
« Il faut être quand même prudent quand on se réjouit d’une nouvelle comme ça, mais je trouvais quand même important de le partager. […] J’ose croire que les mesures qu’on a mises en place dans les paliers rouges portent fruit. C’est ce qui explique la baisse qui, je l’espère, va se maintenir. Je veux vous féliciter pour les efforts. J’ose croire que cette tendance-là va se maintenir », affirme-t-elle.
Dans la MRC de la Vallée-du-Richelieu, la Ville de Chambly est celle ayant le plus de cas confirmés cumulatifs, soit 249, selon les dernières données mises à jour par municipalité le 23 octobre. Belœil suit avec 206 cas. On a enregistré 189 cas à Saint-Basile-le-Grand, 127 cas à Mont-Saint-Hilaire, 63 à Otterburn Park, 40 à McMasterville, 13 à Saint-Mathieu-de-Belœil, 6 à Saint-Antoine-sur-Richelieu, 26 à Saint-Jean-Baptiste, 10 à Saint-Charles-sur-Richelieu, 13 à Saint-Marc-sur-Richelieu, 25 à Saint-Denis-sur-Richelieu et 124 à Carignan. Ces statistiques sont cumulatives. Il est possible que des cas soient guéris.
Le Dre Loslier souhaite toutefois sensibiliser les travailleurs. En Montérégie, près de 40% des éclosions ont lieu dans les milieux de travail, peu importe le milieu. « Quand on fait les enquêtes, quand on va voir ce qui se passe, souvent les mesures sont très bien prises avec la clientèle. Mais là où on voit un certain relâchement, c’est durant les pauses, les heures de dîner ou quand on sort du milieu de travail. »