Le corps policier a enregistré 226 accidents avec blessures légères, trois accidents avec blessures graves et deux collisions mortelles en 2018. Ces statistiques englobent la MRC de la Vallée-du-Richelieu en excluant les villes de Chambly et Carignan. Le sergent Jean-Luc Tremblay ne constate pas nécessairement de corrélation entre les accidents graves puisque les emplacements et les circonstances sont différents.
« La route 116, la rue Saint-Jean-Baptiste et le boulevard Yvon-L’Heureux, ce sont les routes qui ressortent plus que d’autres dans l’ensemble des accidents. Il n’y a pas beaucoup d’accidents graves. Malheureusement, il y en a quand même eu deux mortels et trois graves, mais la majorité des autres n’impliquent aucune blessure ou des blessures légères », analyse-t-il.
En 2017, la Régie a comptabilisé 221 accidents avec blessures légères, deux accidents avec blessures graves et deux collisions mortelles. Ces données sont utilisées comme outils de travail afin de déterminer les zones à surveiller.
« C’est sur que c’est pris en considération par les gens du département de circulation. Je sais que les gens nous voient souvent sur les principales artères. Est-ce que ce sont toujours des opérations coordonnées? Pas nécessairement. C’est en tout temps, en tout lieu », souligne le sergent.
Même si le bilan ressemble à celui de l’année précédente, la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent observe tout de même une amélioration sur une période à long terme.
« Il y a eu un très gros travail qui a été fait si on recule d’une dizaine d’années. On avait des situations plus nombreuses en lien avec ce type d’événements là. Ça s’est réduit pas mal avec les années. On en souhaite tout le temps le moins possible des accidents graves ou mortels. On a quand même connu des améliorations importantes », assure-t-il.
Fin des délits de fuite matériels
Parmi ces statistiques, on comptabilise les délits de fuite matériels qui n’apparaitront plus dans les prochains bilans routiers. Les particuliers s’entretiendront directement avec les assureurs sans avoir besoin d’un rapport policier.
« On se retrouvait avec des dossiers où on n’était pas capable de relier aucun témoin, aucune preuve. Il n’y avait aucun conducteur fautif. Pour ce genre de dossier, on ne requiert plus de rapport. Les personnes appelleront directement les assurances puisque ce sont des dossiers qui la plupart du temps ne menaient nulle part. Ça avait peu d’utilité », précise-t-il.