Selon le président de l’ABMB, Jérémie Olivier, plus de 300 jeunes se sont inscrits cette année comparativement à 265 l’an dernier. « Il s’agit de la première saison dite normale depuis 2019, alors que le calendrier s’est déroulé normalement et n’a donc pas été chamboulé par la COVID-19. »
M. Olivier croit que la croissance des inscriptions va se poursuivre au cours des prochaines années. « Si on a vu une baisse du nombre de joueurs dans les années 2000 avec le départ des Expos, je ne crois pas qu’on vivra la même situation avec l’annonce en début d’année de la mort du projet de garde partagé des Rays à Montréal et Tampa. Baseball Québec a fait un gros travail ces dernières années et a revu son approche. Nous ne voyons plus des jeunes de 5-6 ans attendre après une balle dans le champ. C’est beaucoup plus axé sur le développement des joueurs maintenant. Le développement du baseball féminin aide aussi. Nous avions cette année deux équipes composées uniquement de filles. »
La croissance du nombre de joueurs, de même que celle de la population en général dans la région, pourraient poser des défis sur le plan de la disponibilité des terrains. « De nouveaux projets de développement sont annoncés. Il va falloir éventuellement avoir des discussions avec les décideurs. La solution ne passe pas nécessairement par un nouveau terrain. On voudrait plutôt avoir un autre terrain éclairé qui permettrait de jouer plus de parties le soir. Nous n’avons qu’un seul terrain éclairé et il est très utilisé. »
Outre l’augmentation du nombre de joueurs, Jérémie Olivier a retenu plusieurs faits saillants cette saison alors que quelques équipes se sont distinguées sur le losange. « Nous avons tenu la troisième édition de notre tournoi et les équipes 9U-A et 15U-B ont gagné leur finale. L’équipe 9 U-A a aussi remporté les championnats provinciaux. De plus, nous avons accueilli aussi les championnats provinciaux 13U-B. »
L’arbitrage n’est pas encore un enjeu
Les médias ont fait état cet automne de la pénurie d’arbitres dans plusieurs sports. En effet, certains officiels décidaient d’abandonner, car ils étaient notamment tannés de se faire insulter par les parents mécontents d’une décision. Selon Jérémie Olivier, ce n’est pas encore un enjeu pour l’ABMB.
« Nous avons été en mesure de nous débrouiller avec nos arbitres. Nous avons plusieurs jeunes qui sont des officiels. Ça leur permet de vivre certaines situations enrichissantes dont le fait de prendre des décisions. Un officiel en prend plusieurs dans une seule partie. »