Valérie Bélanger, directrice de l’ATCCM, a expliqué à L’Œil Régional que son organisme cherchait un terrain pour agrandissement et c’est dans ce contexte qu’il a approché Bel-Vie. Le gestionnaire de la résidence se dissoudra donc cette année et l’ATCCM va acquérir la propriété et réaliser son projet d’hébergement pour sa clientèle. Ces personnes présentent souvent des séquelles importantes sur le plan physique, cognitif, social ou personnel. « Des gens qui travaillaient ou allaient à l’école deviennent tout d’un coup inaptes. Ils développent parfois des séquelles comme de l’impulsivité, de l’agressivité ou de la fatigue. La personne n’est pas toujours apte à rester seule. »
L’ajout de 15 chambres portera le total à 36, et l’ATCCM y déménagera ses bureaux actuellement situés sur la rue Montsabré, à Belœil. Les résidents auront accès à une gamme de soins et de services, notamment des éducatrices spécialisées et des intervenantes psychosociales sur place pour les accompagner dans leur vie quotidienne. Des activités de maintien des acquis seront également offertes, comme des ateliers de cuisine collective, des jeux de société et des cafés-causeries. L’aménagement extérieur sera également repensé avec l’ajout d’un jardin collectif et de jeux extérieurs.
Les résidents actuels conserveront leur logement et la résidence embauchera une dizaine d’employés supplémentaires pour gérer les 15 nouvelles chambres et les nouveaux services.
L’agrandissement doit être entamé dans les 18 prochains mois et les plans d’architecte sont déjà en cours de réalisation.
Une pause pour les proches aidants
L’organisme offre déjà partout en Montérégie des services de répit pour les proches aidants qui vivent avec la clientèle avec un traumatisme. Le répit peut prendre la forme d’un camp ou d’une aide à la maison. Mais à partir du mois d’avril, l’ATCCM pourra offrir du répit dans un des studios réservés à cet effet, toujours aux Studios Bel-Vie. « Nous allons pouvoir réserver des blocs de 24 heures et ça peut aller jusqu’à deux semaines pour donner du répit à un proche aidant. Ça donne accès aux repas et à nos activités. Ce sont de longs répits qui n’existent pas ailleurs pour cette clientèle. Nous commençons avec un appartement, mais si on agrandit, nous pourrions en ajouter », explique Mme Bélanger.
