Acquise en mai dernier, cette nouvelle maison promet une amélioration significative des conditions pour les usagers et le personnel et permettra à l’organisme de mieux répondre à sa mission d’offrir du répit aux familles vivant avec une personne ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. « Cette maison sera plus sécuritaire, répondra aux normes d’accessibilité universelle, sera plus confortable et plus grande », souligne Michel St-Onge, président de l’organisme. Il ajoute qu’elle possédera plus de pièces que le précédent local à Belœil, sur la rue F.-X.-Garneau, qui n’était plus adapté aux besoins de l’organisme.
Dans une deuxième phase, l’organisme pourra aussi offrir plus de services et accueillir plus d’usagers, une fois les travaux finis en 2024. « Nous avons une liste d’attente d’environ 35 familles, affirme M. St-Onge. Il y a une énorme demande pour des services. »
La Maison de répit l’Intermède est actuellement en campagne de financement jusqu’en 2026. L’organisme cherche à amasser 1 250 000 $ pour couvrir l’acquisition de la maison, estimée à environ 200 000 $, et les travaux d’agrandissement et de rénovation, évalués entre 750 000 et 800 000 $, afin d’adapter le lieu à la mission de l’organisme.
Depuis le lancement de cette campagne en novembre, plus de 350 000 $ ont déjà été récoltés auprès du public, de diverses fondations et du milieu des affaires. Parallèlement, la Fondation a mis en place une campagne de sociofinancement sur son site web pour se procurer de l’équipement spécialisé, comme des lits d’hôpital sur roulettes avec ridelles, des lève-personnes, une douche sans seuil, une civière-douche, etc. Ces équipements devraient permettre aux intervenants de prodiguer des soins de meilleure qualité.
Ceux qui veulent donner peuvent se rendre sur le site de la fondation à l’adresse fondation-intermede.com.