C’est en voyant des œuvres de Jean-Paul Riopelle que Gabrielle Petit a eu le déclic qu’elle avait elle aussi envie d’essayer la peinture. Elle a depuis créé des dizaines de toiles, tantôt figuratives, tantôt abstraites, où elle expérimente avec les techniques, les couleurs et les textures, appuyée par ses parents eux-mêmes amoureux des arts. « Gabrielle baigne dans les arts depuis toujours : c’était important pour nous de l’emmener dans les musées », se souvient son père, le musicien Richard Petit, épaté par le grand instinct artistique dont sa fille fait preuve. « Les gens étaient impressionnés par l’abondance de couleurs, du style et de la maturité du rendu », note-t-il en rétrospective de l’événement.
« Je ne suis pas gênée de présenter cette exposition, j’aime ça montrer mes œuvres », assure Gabrielle Petit, qui a reçu la visite d’environ 70 personnes en un après-midi, dans plusieurs cas des gens de son entourage, du quartier ou de son école, mais aussi des curieux venus encourager un jeune talent local. Sur la trentaine d’œuvres exposées à La Maison autochtone, 14 ont même trouvé preneur, mais la création se poursuit pour la jeune artiste, qui rêve de multiplier les expositions dans le futur. Il était tout de même spécial pour elle de montrer ses premières œuvres à quelques pas de la salle où certaines créations de Riopelle, une grande inspiration pour elle, sont elles-mêmes exposées. O.D.