La Cour supérieure est venue confirmer, le 4 février, le verdict de la cour municipale de Mont-Saint-Hilaire et a ordonné l’euthanasie du chien Gus.
Le boxer mâle est mort le soir même du jugement dans un hôpital vétérinaire de Saint-Hyacinthe, informe le directeur des services techniques et l’inspecteur municipal de Saint-Marc-sur-Richelieu, Yvon Tardy.
L’ancienne propriétaire de l’animal, Marielle Brunet, a aussi été condamnée à payer les frais de garde du chien depuis le 27 novembre 2014 et les frais d’euthanasie.
Cette décision du tribunal vient mettre un terme à une guerre judiciaire d’environ un an entre Mme Brunet et la Municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu. La Municipalité a déboursé 17 989$ en frais d’avocats pour ce dossier.
Le 7 juillet 2015, la Municipalité avait obtenu gain de cause pour euthanasier Gus. Le chien avait mordu, en octobre 2014, une factrice de Postes Canada aux parties génitales. Deux ans plus tôt, Gus avait déjà mordu une autre personne.
Selon le juge, le chien représentait donc «un danger sérieux pour la sécurité des personnes».
Marielle Brunet avait alors décidé de faire appel de cette décision devant la Cour supérieure. La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de la Montérégie s’en est aussi mêlée en proposant au tribunal de reprendre Gus qui a été adopté chez elle.
La directrice générale de la SPCA, Linda Roberston, accueille la décision avec déception. Selon elle, il aurait été possible de réhabiliter Gus.
L’avocate de Marielle Brunet, Me Louise Harbour, n’a pas retourné les appels du journaliste
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