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Sur les 55 journées où le projet pilote était en vigueur, soit du 2 juillet au 25 août, la piscine a été fermée pendant 16 jours, que ce soit à cause de la qualité de l’eau ou des conditions météorologiques. Elle a aussi été fermée pendant une partie de journée à trois occasions à cause d’orages. Malgré ces fermetures et les heures restreintes – la piscine était seulement accessible de 15 h à 19 h –, 831 baigneurs ont profité des installations, pour une moyenne de 21,3 personnes par jour. Les statistiques révèlent également que la température moyenne de l’eau dans la piscine en eau vive a été de 75,4 °F.
Curieusement, sur les 276 répondants, plus de la moitié (54 %) n’avaient même pas fréquenté la piscine en eau vive avant de répondre aux questions. Et sur ceux qui ont effectivement visité les installations, 43 % ne se sont même pas baignés. Les notes accordées par ceux qui ont visité la piscine sont généralement très positives, donnant une évaluation moyenne de 4,35/5, mais un certain mouvement semble s’être organisé contre l’implantation permanente d’une piscine en eau vive alors que davantage de répondants se sont dits totalement en désaccord avec le projet. Malgré tout, la moyenne demeure élevée à 3,92/5. Toujours selon le sondage, 32 % des répondants ne comptent jamais visiter la piscine, même si elle devient permanente.
Enfin, il a été possible de lire les différents commentaires des répondants. Plusieurs critiques sont revenues à quelques reprises, comme la demande d’élargir les heures, chose qui se concrétisera dès cet été puisque la piscine sera accessible de 12 h à 20 h. Les commentaires sur les espaces limités pour les bateaux sont aussi revenus souvent, de même que ceux qui considèrent que l’argent utilisé pour mettre en place le projet pilote aurait été mieux investi ailleurs, comme dans le déneigement. Plusieurs ont souligné leurs inquiétudes face à Northvolt et l’éventuel rejet de contaminants dans le Richelieu. Néanmoins, la majorité des commentaires tend plutôt vers le positif, saluant le fait de se réapproprier le Richelieu et de le rendre accessible à davantage de citoyens.
