Le propriétaire de l’entreprise, Patrick Cordeau, refusait de payer un solde de 2000 $ à l’entreprise de Trois-Rivières Les Enseignes Professionnelles. Cette dernière avait été retenue pour installer en novembre 2018 une enseigne lumineuse sur le mur extérieur du commerce qui démarrait ses activités à Beloeil. Rappelons que Raoul Chagnon a une autre succursale à Saint-Hyacinthe qui est en marche depuis des décennies.
M. Cordeau s’est rapidement plaint du manque de visibilité et de luminosité de l’enseigne. L’entreprise trifluvienne a par la suite soumis quelques propositions, dont certaines nécessitaient des dépenses supplémentaires pour Raoul Chagnon. Le propriétaire du magasin de jouets estimait que ce n’était pas à lui à payer pour corriger l’erreur.
Les responsables des Enseignes Professionnelles se sont tournés vers la division des petites créances de la Cour du Québec pour réclamer à son client un solde impayé de 2229,95 $ ainsi qu’un montant de 1333,17 $. Raoul Chagnon avait répliqué en demandant une somme de 3761,75 $, laquelle représentait les coûts de travaux et modifications devant être apportés à l’enseigne pour la rendre plus visible.
Le juge Pierre Allen a conclu que le fournisseur avait rempli ses obligations du contrat et a ainsi condamné Raoul Chagnon à ne payer que 2000 $ et les frais de justice de 205 $. Tout jugement aux petites créances est final et sans appel.
Patrick Cordeau a confirmé qu’il a commandé une nouvelle enseigne lumineuse qui correspondra à ses besoins. « Je ne suis pas complètement perdant alors que nous n’avons pas eu à payer de l’intérêt. […] Nous avons ouvert le magasin rapidement en trois mois à Beloeil et je m’estime chanceux de ne m’être trompé que pour l’enseigne lumineuse. »