Dès le début du dossier, en 2018, le promoteur du projet Odacité, Steve Richard, a répondu aux questions de notre journaliste Denis Bélanger. Depuis, chaque fois que nous avons des questions, il nous répond. Il nous critique aussi et nous sommes très à l’aise avec ça.
Nous avons eu quelques difficultés avec les fonctionnaires de la Ville de Mont-Saint-Hilaire depuis deux ans. Il faut dire que la direction générale, le service de l’urbanisme et les communications ont tous perdu tour à tour leur directeur pour différentes raisons. Les communications étaient difficiles.
Nous avons fini par rencontrer le nouveau directeur Daniel-Éric St-Onge et le maire Yves Corriveau. Nous avons discuté longuement de nos désaccords. Après cette rencontre, toutefois, nous avons convenu d’une chose : que le maire allait toujours répondre à nos questions. Nous avons son cellulaire et jamais il ne refuse nos demandes d’entrevue. Il nous critique parfois, et nous sommes très à l’aise avec ça.
J’ai eu quelques accrochages avec les opposants du projet de Saint-Georges, pas en raison de leur position, je tiens à le préciser, mais surtout en raison de notre mésentente sur la publication d’un sondage, qu’ils ont refusé de nous montrer initialement pour des raisons qui les regardent. Je n’ai pas été tendre envers eux pour cette raison et je l’ai exprimé dans un éditorial.
Si nous voulons avoir l’heure juste dans ce dossier, nous nous devons de parler aux opposants. Surtout qu’ils ont le droit de remettre en doute la légitimité sociale du projet ou sa rapidité d’exécution. Et c’est ce que mon collègue Bélanger fait régulièrement. Malgré certaines tensions, nous arrivons à poser des questions à La Voix des citoyens ou à l’Association des citoyens de Mont-Saint-Hilaire. Ils nous parlent, mais nous critiquent aussi très souvent. Nous sommes bien à l’aise avec ça.
Les gens du IGA Pepin n’ont pas toujours répondu directement à nos questions, préférant nous envoyer parfois des communiqués. Nous avons toutefois réussi à discuter avec eux et à obtenir parfois des réponses. Ce n’est pas l’idéal, mais nous avons eu des discussions avec eux et nous espérons pouvoir obtenir plus de réponses à l’avenir.
Chez Metro, les patrons n’ont jamais rappelé mon journaliste. Il a même pris la peine de se pointer directement à l’épicerie pour obtenir un commentaire. On lui a refusé un entretien.
J’ai reçu depuis le tout début de cette saga une seule communication du Metro Riendeau, soit un courriel demandant de publier sa lettre sur sa position.
J’ai écrit trois fois à M. Riendeau depuis une semaine pour lui demander de nous accorder une entrevue pour préciser des points de son message. Je n’ai même pas reçu un accusé réception.
Il a décidé aussi de couler sa lettre sur les médias sociaux, via La Voix des citoyens, sans répondre à nos questions.
Puisque nous croyons que la lettre présente des arguments qui doivent être nuancés, nous avons décidé de ne pas publier sa lettre intégralement. Nous publions cette semaine un article sur les réponses, mais en soulignant les questions qui demeurent selon nous sans réponse.
Patrons de Metro, puisque vous refusez de nous répondre par téléphone, par courriel et en personne, je lance ici une nouvelle invitation; il serait pertinent de vous entendre dans nos pages, mais pas seulement à vos conditions.
4 septembre 2019 - 14:07
Répondre aux questions
Vincent Guilbault
Dans le dossier de la rue Saint-Georges et du déménagement du IGA, notre équipe au journal n’a qu’une seule volonté : informer le plus rigoureusement et justement le public. Pour ce faire, nous devons obtenir le point de vue de tous les acteurs impliqués.
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