Parents et élèves avaient rendez-vous dans la nouvelle cour d’école de la rue Constable, le 1erseptembre. Avant la rentrée officielle, ils ont pu visiter leur nouvelle école sous le regard du directeur, Robert Chauveau, satisfait de l’aboutissement du projet. «Depuis les deux dernières années qu’on travaille très fort, depuis le sinistre qui avait frappé notre école, on a enfin la chance de réaliser notre projet. »
Le maire de McMasterville, Gilles Plante, était également heureux de revoir les élèves de son secteur chez lui. Il souligne qu’une nouvelle école était devenue une nécessité. «C’est le bonheur total. On a travaillé tellement fort de parts et d’autres et là, on a le résultat; c’est fantastique.»
Une école attendue
Selon le commissaire scolaire du secteur, Phlippe Guénette, les parents attendaient depuis longtemps cette nouvelle école. Elle a d’ailleurs occupé les débats durant les élections scolaires. «Je suis un ancien élève de la Farandole. Ça m’a brisé le cœur quand je l’ai vu partir en fumée. Je trouve que ça a été un projet mobilisateur, il y a un côté bénéfique. On voit les parents qui rentrent, qui vont en faire leur école.»
Julie, une maman du secteur qui attendait cette nouvelle école, n’avait que des bons mots pour la nouvelle construction. «Nous étions venus visiter l’école avant. Nous avons fait le tour, on est vraiment contents», souligne pour sa part Marc, un papa qui assistait aussi à la rentrée.
Pour Marcel et sa famille, la rentrée dans ce nouveau bâtiment était aussi un moment spécial. Malgré l’incendie, le papa soutient que le séjour à l’école de Beloeil s’est tout de même bien déroulé.
Nouveau bâtiment, mais pas une nouvelle école
La présidente du conseil des commissaires, Hélène Roberge était également heureuse de voir l’aboutissement de ces travaux.
«Il y a toujours un bénéfice à avoir une plus grande école, il y a plus de moyens d’avoir plus d’activités, d’offrir plus de service. Les enseignants travaillent ensemble, collectivement. C’était une même école mais avec deux pavillons. Le fait d’être regroupés, c’est un avantage tant pour l’équipe-école que pour les élèves», ajoute-t-elle.
Le directeur Robert Chauveau a eu la chance d’être aux premières loges à la reconstruction de son école. Étant donné que ce sont les mêmes architectes qui ont construit l’école Au-Cœur-des-Monts que la nouvelle Farandole, M. Chauveau a pu modifier les plans de son école en s’appuyant sur son expérience à l’école de Beloeil.
Malgré l’odeur de neuf qui régnait dans les corridors, l’école conservera tout de même un souvenir du pavillon des Porteurs d’Espoir; une œuvre d’art qui figurait dans l’ancienne école trônera sur le mur de la nouvelle bibliothèque.