Voilà plusieurs années déjà que le Grain d’Sel reçoit les dons en argent amassés dans le cadre de la Guignolée des médias, prévue cette année le 5 décembre à différents points sur la 116, mais c’était plutôt les Chevaliers de Colomb de Belœil qui faisaient du porte- à-porte pour amasser des denrées non périssables pour leur comptoir alimentaire afin de remplir les paniers de Noël pour les familles dans le besoin du secteur Belœil/McMasterville/Saint-Mathieu-de-Belœil. Quand les Chevaliers de Colomb se sont retirés à l’automne 2023 pour laisser toute la place au Grain d’Sel, ce dernier n’a pas repris le volet porte-à-porte, misant tout sur la Guignolée des médias et sur les dons en denrées directement aux locaux de l’organisme. La directrice du Grain d’Sel, Geneviève Miller, reconnaît que la population continuait de demander le retour de cette façon de faire qui était très populaire. « Je pense que les gens vont reprendre leur réflexe assez vite même s’il n’y en a pas eu en 2023, et la région a toujours fait preuve de beaucoup de générosité durant la guignolée. »
Le nouveau volet en porte-à-porte est offert en collaboration avec les Scouts de Belœil, qui gèrent les bénévoles pour la journée du 23 novembre. Comme c’est la première fois que ce ne sont pas les Chevaliers de Colomb qui organisent cette partie de la guignolée, seul le territoire de Belœil sera couvert cette année, précise la directrice. « Mais McMasterville a déjà fait connaître son intérêt d’être incluse dès l’année prochaine. » Elle s’attend à ce qu’une centaine de bénévoles soient requis pour assurer le bon fonctionnement de cette journée et invite les personnes désirant s’impliquer à remplir le formulaire à l’adresse scoutsbeloeil.com/guignolee.
Besoins toujours criants
Geneviève Miller rappelle que, chaque semaine, environ 160 familles du secteur Belœil/McMasterville/Saint-Mathieu-de-Belœil ont besoin d’une aide alimentaire. Durant les fêtes, elle s’attend déjà à devoir faire environ 250 paniers; les gens ont jusqu’au 25 novembre pour en faire la demande auprès du Grain d’Sel. Les dons en denrées sont donc toujours aussi précieux. « Le cannage est toujours très apprécié, mais il nous manque souvent de céréales et de pâtes », note Mme Miller.
