Ringuette VDR aura vécu deux arrêts impromptus de ses activités en 2020 comme bien des organisations sportives. Le premier est survenu en mars. « La saison régulière était terminée et c’était le début des séries éliminatoires pour les petites catégories. Du côté des équipes élites, c’étaient les championnats provinciaux. Elles ont travaillé fort toute l’année, mais n’ont pas eu droit à leur récompense habituelle », rapporte le président du conseil d’administration, Hugues Dumont.
Ringuette VDR n’a pu reprendre ses activités qu’en septembre, ne pouvant louer de glace durant l’été. La reprise a été de courte durée alors que la deuxième interruption est survenue le 8 octobre à la suite de l’interdiction des sports d’équipes en zone rouge. Pour offrir ces quelques semaines aux joueuses, qui n’ont fait que des pratiques, l’organisation a travaillé d’arrache-pied pour se conformer aux règles. « Nous avons eu la grande collaboration des parents. Sans ça, nous n’aurions pas pu avoir ce mois d’activités. Nous avons toutefois partagé des joueuses avec d’autres organisations pour que chacune soit dans la bonne équipe. Nous ne pouvions avoir que 10 joueuses et une gardienne de but. Certaines de nos filles jouaient à Saint-Hyacinthe et Sainte-Julie et nous en avons aussi accueilli d’autres organisations.»
Depuis le début octobre, les joueuses peuvent prendre part à des séances individuelles de bâton-anneau à l’aréna de Belœil. De plus, les entraîneurs bénévoles font des interventions sur Zoom pour maintenir l’intérêt des filles.
Entre optimisme et réalisme
M. Dumont reconnaît qu’une reprise des activités d’ici le début du printemps est très incertaine en raison du nombre grandissant de nouveaux cas quotidiens de COVID-19. « Ringuette Québec a fait un sondage auprès de ses associations pour savoir si elles pouvaient reprendre et terminer la saison plus tard qu’à l’habitude. Dans notre cas, c’est impossible. L’aréna de Belœil est fermé et nous n’avons pas les ressources pour en louer un à Mont-Saint-Hilaire.»
Hugues Dumont n’est toutefois pas inquiet pour le membership de Ringuette VDR. Cette année, l’organisation avait recueilli environ 130 inscriptions, soit un nombre similaire à l’an dernier. « Les joueuses sont arrivées motivées. Nos membres sont passionnées par leur sport et je suis confiant que la plupart d’entre elles seront de retour. »
Le président admet qu’une baisse d’inscription pourrait se faire sentir chez les catégories plus jeunes. «Nous avons eu très peu de visibilité. Habituellement, nous tenions une activité portes ouvertes. Nous trouverons un moyen pour promouvoir notre sport. »