La jeune de 20 ans impressionne ses entraîneurs par son intelligence sur le terrain. On dit qu’elle est une joueuse calme et consciente de son rôle sur le terrain. Ses entraîneurs savent qu’elle exécutera à la lettre le plan de match établi. La classification du handicap de Béliveau donne d’ailleurs des marges de manœuvre à l’équipe quant à l’alignement sur la surface de jeux. Chaque joueur a un nombre de points associés en fonction de son handicap et une formation doit avoir un maximum de 15 points sur le terrain pour les cinq joueurs.

Une maladie orpheline serait à l’origine du handicap de Rose Béliveau, qui a moins d’endurance pour marcher longtemps en raison d’un manque de coordination et d’équilibre. Elle est néanmoins capable de se déplacer sans fauteuil. La Granbasiloise pratique le basketball en fauteuil roulant depuis une dizaine d’années. « J’ai du fun à jouer au basket. Le fait que nous soyons en fauteuil donne notamment la possibilité davantage de jeux stratégiques », dit-elle.

Rose entend profiter pleinement de l’expérience des Jeux du Canada. « Je n’ai pas vraiment d’objectif. Je veux faire de mon mieux et me dépasser personnellement. J’attends la même chose de toute l’équipe, on est tous au même niveau. Ce sera une belle occasion d’apprentissage pour tout le monde. Je veux aussi avoir du plaisir. »
Neuf équipes au total sont en lice au tournoi. De son côté, l’équipe du Québec se retrouve dans la même poule que le Nouveau-Brunswick, le Manitoba et la Saskatchewan.  Le tournoi de basketball sera disputé du 17 au 21 février.