Galant tu perds ton temps, formé de cinq femmes et d’un percussionniste, dont l’Antonienne Mia Lacroix, sera d’abord sur les planches le 1er juillet. Le groupe interprète a capella des chansons du répertoire folklorique québécois, qui parlent de femmes ou présentent le point de vue des femmes sur certains événements historiques.
«Par cette recherche-là, elles sont arrivées ailleurs dans le répertoire. Elles sont arrivées à autre chose. Ça fait du bien d’avoir ce point de vue-là, qui n’est pas nécessairement artistique, mais ethnomusicologique», explique le président du festival et chanteur du Vent du Nord Nicolas Boulerice.
Le 2 juillet, le Festival cède sa scène au groupe Le Vent du Nord. L’Antonin Nicolas Boulerice et sa bande présenteront des chansons issues de leur plus récent album, Têtu. Pour ce nouvel album, le groupe a voulu se poser des questions sur son identité souverainiste. Le spectacle sera présenté avec la collaboration d’un quatuor à cordes féminin. «Le show complet avec les cordes, c’est assez trippant. Un mélange entre les musiques traditionnelles et savantes», lance M. Boulerice.
Le groupe de Folk suédois Lyy ouvrira les festivités le vendredi 1er juillet. Le quintette européen, présentement en tournée en Europe et en Amérique du Nord, présentera ses pièces où le répertoire traditionnel de la Suède se mélange au style contemporain du groupe, le tout en suédois.
Pour les jeunes
Les organisateurs ont décidé depuis les dernières années d’offrir un plus large éventail d’activités destinées à la famille. «On fait de la musique traditionnelle, folk, qui est vraiment souvent axée sur la danse, le mouvement et les chansons à répondre. On s’est dit qu’il fallait que les jeunes puissent vivre ce <I>trip-là<I> au même titre que nous. Il faut qu’il y ait de la place pour eux», explique Nicolas Boulerice. Les enfants pourront entre autres s’amuser au cours d’un bal pour enfants, fabriquer des instruments de musique ou écouter des contes.
Sociofinancement
Le festival s’est, pour la première fois de son histoire, tourné vers la participation citoyenne pour le financement de l’organisation. Le comité organisateur de l’événement s’est tourné vers une première campagne de sociofinancement. L’organisation, qui souhaitait amasser 6000$, a finalement amassé 4636$ grâce à 42 donateurs.
Si l’objectif était d’une part de pallier la disparition de subventions dont bénéficiait l’événement, le président du festival note également que la campagne aura aussi contribué à développer le sentiment d’appartenance des festivaliers. «Les gens ont donné beaucoup de sous, on a été surpris. Quand tu donnes des sous à un événement, ça devient ton festival en maudit!»
Le passeport pour le festival est en prévente jusqu’au 13 mai sans frais transactionnels et avec un rabais de 5$.