Saint-Jean-Baptiste a retenu les services d’accompagnement en ressources humaines par souci de transparence. Rappelons que la Ville a mis fin à l’emploi du directeur général, Martin St-Gelais, en août dernier. M. St-Gelais était en poste depuis 2018. Aucune explication n’ont été apportée, puisque toutes les parties impliquées dans le dossier sont liées à la confidentialité. D’ici à ce qu’un nouveau directeur général soit embauché, c’est la greffière Nancy Bernier qui assure l’intérim.
La mairesse Marilyn Nadeau assure qu’aucun climat de méfiance à l’hôtel de ville ne se cache derrière l’embauche d’une ressource externe. « En tant qu’élus municipaux, nous ne sommes pas formés en ressources humaines. Nous voulons donc nous appuyer sur l’expérience des gens bien formés dans ce domaine. »
Saint-Jean-Baptiste avait reçu trois autres soumissions pour ce mandat, soit la Fédération québécoise des municipalités à un taux horaire variant de 135 à 225 $, Loranger Marcoux avocats à un taux de 125 à 370 $ de l’heure et Coach Municipal au montant forfaitaire de 2500 $.
« Le conseil municipal a voté pour le meilleur coût et l’explication du mandat réalisable. La MRC offre des services à ses membres comme la géomatique et l’archiviste. La Municipalité utilise leurs services tout comme la municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu l’a faite et les deux sont satisfaites du travail effectué », explique Mme Nadeau. La résolution à cet effet a été adoptée lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 3 octobre.
La MRC a déjà entamé son travail et a mandaté la firme Talentest pour effectuer des tests psychométriques avec les candidats « afin d’éclairer un bon choix de direction générale ». « Nous recevrons la facture de ce mandat sous peu », ajoute Marylin Nadeau.