Le joueur de ligne à l’attaque avait eu de grands espoirs la semaine dernière de jouer dimanche à Kansas City alors que son nom avait été retiré de la liste des blessés. Rappelons qu’il a subi le 7 octobre dernier une fracture du péroné et des déchirures ligamentaires. Finalement, il a été annoncé avant la partie que Laurent Duvernay-Tardif ne serait pas en uniforme.
Depuis que le sympathique colosse s’est joint à l’organisation des Chiefs en 2014, c’était la première fois que l’équipe de Kansas City pouvait de façon légitime aspirer à une participation au Super Bowl. Menés par le jeune quart-arrière et étoile montante de la NFL, Patrick Mahomes, les Chiefs ont connu une saison de 12 victoires et quatre défaites pour obtenir l’avantage du terrain pour tous les matchs éliminatoires de la conférence américaine. Mais dimanche, la troupe de l’entraîneur-chef Andy Reid s’est butée aux increvables Patriots de la Nouvelle-Angleterre du quart-arrière Tom Brady qui participera à son neuvième Super Bowl en 18 saisons.
Dans un match complètement fou, les Patriots ont repris les devants par trois points avec une trentaine de secondes à écouler au cadran. Les Chiefs ont toutefois eu assez de temps pour niveler la marque. Mais le sort a été en faveur des Patriots qui ont gagné à pile ou face pour déterminer l’équipe qui entamerait la prolongation avec le ballon. Pour ajouter l’insulte à l’injure, Kansas City n’a pu avoir de séquence à l’offensive en surtemps. Les règlements de la NFL stipulent que le match en prolongation se termine si la première séquence à l’attaque se termine par un touché, ce que la Nouvelle-Angleterre a réussi.