Trois courses étaient prévues au programme, mais la course du vendredi soir a été annulée en raison des fortes accumulations d’eau sur la piste, provoquées par la tempête Debby. La course du samedi s’est néanmoins tenue sous un magnifique soleil.

Partant en position de tête, Bertrand Godin a mené une bonne partie de la course. Il a été suivi à un moment donné par Didier Schraenen, qui occupait la deuxième position. Ils ont finalement été dépassés par le pilote ontarien Connor Clubine. Notons qu’un ennui mécanique a ralenti Bertrand Godin en fin de course. Godin et Schraenen sont ainsi montés respectivement sur la deuxième et troisième marche du podium.

Le podium a été identique pour la course du dimanche. De son propre aveu, Didier Schraenen n’a pu rivaliser avec Bertrand Godin et Connor Clubine qui se sont encore livré une chaude lutte. Un autre pépin mécanique a forcé Godin à concéder la victoire à son adversaire, cette fois-ci, c’était un dysfonctionnement de la pompe à essence.

Contents de leur performance

Les deux pilotes sont bien heureux de leurs performances sur le circuit trifluvien. D’un côté, Bertrand Godin effectuait un retour sur cette piste après cinq ans d’absence. Il avait d’ailleurs été victorieux en 2019 ainsi que l’année précédente.

« J’ai vécu beaucoup d’émotions lorsque j’ai remis mon casque et pris la piste. Ça m’a rappelé d’excellents souvenirs des victoires précédentes sur le circuit. L’équipe de Britain West Motorsports a travaillé fort pour que la voiture soit compétitive et c’est grâce à ce travail que ces performances ont été possibles au volant de la Mygale #77/Groupe À l’infini. Les bagarres ont été spectaculaires grâce à des pilotes bagarreurs, mais respectueux en piste », raconte le pilote de 56 ans qui a fait ses premiers pas en course automobile sur la piste de kart de Saint-Charles-sur-Richelieu il y a bien des années.

De l’autre côté, Didier Schraenen a porté à 135 son total de podiums en carrière. Il en compte maintenant 23 à Trois-Rivières, ce qui lui permet d’occuper le troisième rang pour le plus grand nombre de podiums obtenus sur ce circuit derrière Marc-Antoine Camirand et le docteur Hébert. Le pilote hilairemontais a qualifié l’événement de magnifique au cours duquel il dit avoir reçu une dose d’amour qui le pousse à revenir d’année en année. « J’espère sincèrement que notre nouveau promoteur, Jacques Deshaies, ne lancera pas la serviette devant une grille un peu mince en 2024 et que Dominic Fugère, le directeur du Grand-Prix, nous fera une place en 2025. La Formule 1600 permet aux passionnés comme moi de continuer à courir et est une formidable école qui a formé d’excellents pilotes canadiens qui évoluent maintenant sur la scène internationale. Des pilotes à qui je me suis frotté les roues au fil des années. »