Ayant terminé son parcours collégial l’automne dernier avec les Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, une fenêtre s’est ouverte pour aller en France avant de poursuivre ses études universitaires. Elle a ainsi joué à Pau, situé dans le sud-ouest de l’Hexagone. « J’ai pu avoir le contact avec cette équipe grâce à une ancienne joueuse qui a un copain français. »
La jeune femme admet qu’elle a dû s’adapter à plusieurs aspects du jeu. « Le terrain là-bas est naturel, tandis qu’au Québec, on joue sur du synthétique. C’est un style de rugby beaucoup plus physique. J’ai été capable de m’adapter. »
Camille Arvin-Bérod aimerait bien revivre une telle expérience un jour. « J’ai eu beaucoup de plaisir. Ç’a été le fun aussi sur le plan culturel. Évidemment, pour les quatre ou cinq prochaines années, je demeurerai au Québec pour les études. »
Maintenant, elle s’apprête à entamer le camp du Rouge et Or de l’Université Laval, où elle poursuivra ses études en éducation physique. « J’ai très hâte de jouer avec eux. C’est une belle opportunité pour moi de performer dans un cadre bien rodé. Ce n’est pas comparable aux rangs collégiaux », ajoute l’ancienne porte-couleurs des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe.
Les moins de 20 ans
Pour un deuxième été consécutif, la joueuse de rugby a fait partie de l’équipe canadienne des moins de 20 ans qui a participé au premier tournoi transatlantique à quatre nations, disputé en juillet au Pays de Galles. Arvin-Bérod et ses coéquipières ont remporté leurs trois matchs contre les États-Unis, le Pays de Galle et l’Angleterre. « Je suis super contente de notre performance. L’équipe a su vite se bâtir une chimie et démontré une nette progression. Nous sommes super fières de notre parcours. »
Rappelons que l’été dernier, elle a été de l’équipe des moins de 20 ans du Canada qui a affronté les États-Unis et le Pays de Galles à Ottawa dans le cadre de la Pacific Four Series 2023. L’Unifolié s’était toutefois incliné lors des deux rencontres.
Les Jeux olympiques
Arvin-Bérod a évidemment suivi de près le parcours surprenant de l’équipe canadienne féminine de rugby à 7 qui a remporté contre toute attente la médaille d’argent aux récents Jeux olympiques d’été de Paris. « L’équipe canadienne a super bien joué contre des puissances du sport comme la France et l’Australie pour accéder au podium. Les filles ont tout simplement été résilientes. Je me suis arrangée pour pouvoir regarder la finale en direct. »
Est-ce que les exploits de l’Unifolié lui donnent davantage le goût de vivre le rêve olympique? « Je ne suis pas encore dans le processus. C’est un objectif éventuel, c’est à voir pour les Jeux de 2028 à Los Angeles », répond la Dionysienne.
