Les deux hommes, connus du milieu policier, ont comparu lundi après-midi au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Ils font face à dix chefs d’accusation, dont vol, séquestration, voie de fait graves, menace de mort et possession de drogues en vue d’en faire le trafic. Les coaccusés demeurent détenus au moins jusqu’à leur enquête sur remise en liberté, soit le 26 novembre.
Les deux prévenus auraient séquestré dans un logement du boulevard de la Gare, un jeune homme dans la fin vingtaine ou début trentaine. La victime a réussi à prendre la fuite en sautant du 4e étage pour ensuite alerter les policiers, rapporte la Régie de police Richelieu-Saint-Laurent.
La victime a été conduite à l’hôpital de Saint-Hyacinthe. Selon l’acte de dénonciation, le jeune homme a été mutilé et défiguré.
Jean-François Labelle de Saint-Mathieu-de-Beloeil, âgé de 32 ans, s’est rendu à l’arrivée des policiers. Mais son complice Marc-André, 34 ans, s’est plutôt barricadé avant de finalement se rendre à son tour. L’opération policière s’est terminée vers 15h.
Les motifs demeurent encore nébuleux. Dimanche soir, l’assistant-directeur Alain Bourdages de la Régie de police Richelieu-Saint-Laurent rapportait que la séquestration «serait à la base d’une histoire de stupéfiants ainsi qu’une histoire de gars connus».
Concernant la drogue, Marc-André et Jean-François Labelle font face à des accusations pour possession de méthamphétamines, de haschich et de cannabis.