26 octobre 2022 - 07:00
Politique provinciale
Simon Jolin-Barrette demeure à la Justice
Par: Denis Bélanger
Simon Jolin-Barrette lors de son assermentation. Photo gracieuseté�

Simon Jolin-Barrette lors de son assermentation. Photo gracieuseté

Le député caquiste de Borduas, Simon Jolin-Barrette, demeure au conseil des ministres du gouvernement de François Legault. Il conserve son portefeuille de la Justice de même que son rôle de leader parlementaire.

Publicité
Activer le son

M. Jolin-Barrette s’est vu confirmer ses fonctions la semaine dernière à l’Assemblée nationale, soit quelques semaines après avoir été réélu aisément dans Borduas pour un troisième mandat. Il assure que son assermentation a été aussi spéciale qu’il y a quatre ans où il est devenu ministre pour la première fois.

« C’est émouvant d’être choisi par le premier ministre. C’est un grand privilège et une belle marque de confiance d’occuper une place centrale dans l’échiquier. C’est aussi un sentiment de fierté pour les gens de la circonscription. Ça va permettre aussi d’avoir des retombées pour la région », ajoute l’élu qui occupe les fonctions de ministre de la Justice depuis le 22 juin 2020.

Pour l’instant, Simon Jolin-Barrette se retrouve avec beaucoup moins de rôles qu’avant le déclenchement des élections. Il était aussi ministre responsable de la Laïcité et de la Réforme parlementaire, ministre de la Langue française et ministre responsable de la région de la Montérégie. « C’est normal, car il y a plus de monde au conseil des ministres. La Justice représente déjà beaucoup de travail. La Laïcité et la Langue française sont maintenant en de très bonnes mains avec Jean-François Roberge. »

Un agenda chargé

Plusieurs gros dossiers se retrouvent à l’agenda de la Justice pour Simon Jolin-Barrette, dont la réforme du droit familial. « Les travaux ont déjà débuté et il a fallu scinder le tout. Il reste à voir la question des mères porteuses pour pouvoir protéger tout le monde impliqué là-dedans. »

Le ministre veut aussi poursuivre les efforts pour favoriser aux citoyens un accès à la justice. « Les étudiants en droit ont maintenant le droit de donner des conseils. Nous allons aussi revoir des procédures et réduire les délais. Nous poursuivons la numérisation de la cour pour qu’il y ait moins de papier qui circule. »

M. Jolin-Barrette note aussi la continuation dans son prochain mandat du déploiement des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle et de violence conjugale. Le projet pilote est actuellement implanté dans dix palais de justice de la province. Celui de Saint-Hyacinthe, qui occupe une ancienne épicerie le temps que l’ancien soit rénové, n’est pas inclus dans la liste. « Le fait que c’est un palais de justice temporaire n’a aucun lien à avoir avec le fait qu’il n’ait pas le projet pilote », a ajouté M. Jolin-Barrette.

image